PANTHEON DES DIEUX

Dieu du Feu Terrestre, le cadet des Svarojitch (les fils de Svarog), force protectrice et purificatrice, intermédiaire entre le monde des hommes et le monde des dieux. A la différence de Dajbog et de Péroun qui restent cachés des hommes en hiver, Agounia reste sur terre toute l'année - dans le foyer et dans le feu des sacrifices.


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Dieu des récoltes chez les Slaves de l'Est, lié avec la nouvelle année, le cycle solaire du printemps et les animaux: cheval, vache, chèvre etc. - symbole de richesse. Il est souvent présent dans les koliadki (chansons rituelles du Nouvel An): souvent, il chevauche avec le Nouvel An. Le nom d'Avsien' est lié à la nourriture rituelle: bliny, galettes, kasha, pirogui, pieds de porc, saucisson etc.) censée apporter bonheur et abondance.
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Personnage de Noël chez les Slaves du Sud, esprit de la bûche, souche ou branche qu'on brûle la nuit précédant la fête de Koliada. Avec cette bûche, les malheurs, mauvaises pensées, souhaits non exaucés, maladies de l'année précédente sont brûlés eux aussi. "Le meilleur est à venir", - a l'air de dire Badniak que les Slaves anciens imaginaient comme un vieillard barbu, faisant un clin d'oeil joyeux depuis le feu ou le foyer. Quand Badniak brûle, on jette dans son feu argent,  graines de blé, farine, sel, vin et huile, et on lui demande d'apporter l'abondance dans la maison, de belles récoltes et le développement des troupeaux. Le rite est suivi d'un festin familial. Badniak, symbole de l'année passée, est le contraire de Bojitch, symbole de l'année qui arrive.

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Dieu de la prière chez les Slaves, époux de Taroussa. Pour se déplacer, il utilisait son cygne magique.

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Dieu du soleil, de chance et de bonheur chez les Slaves de l'Ouest. Fils du dieu originel Rod et frère de Tchernobog, dieu du mal et des ténèbres. La lutte incessante de Bélobog et Tchernobog symbolisait la succession permanente du jour et de la nuit. Bélobog était d'abord représenté comme un cygne blanc et, plus tard, comme un vieillard vêtu de blanc avec une barbe blanche et un bâton de pèlerin. Ses temples se situaient sur les collines exposées au soleil; on les décorait abondamment avec de l'or et de l'argent pour qu'il ne reste pas un seul coin non éclairé. Pour honorer Bélobog, les gens faisaient des jeux et des festins joyeux.

http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/belobog.htm



Belobog (Белбог) (ou Belbog) est une divinité solaire.
Son nom signifie "dieu blanc" et il est le fils du dieu Rod.
Dieu du soleil, de la chance et du bonheur chez les Slaves de l'Ouest.
La lutte incessante (mais douteuse selon certains) de Belbog et Tchernobog son frère symbolisait la succession permanente du jour et de la nuit, ou comme la lutte du Bien et du Mal.
Belbog fut d'abord représenté comme un cygne blanc et, plus tard, comme un vieillard vêtu de blanc avec une barbe blanche et un bâton de pélerin. Il a établi son trône au pôle nord.
Il fut envoyé par Svarog pour créer la race humaine à son image. Il lui fallut deux essais avant que son travail soit validé.
https://mythologica.fr/slave/belbog.htm







Dieu des récoltes selon les croyances biélorusses, un vieillard vêtu de blanc, avec une barbe blanche. Il aide à moissonner, récompense avec de l'or ceux qui le servent bien, aide ceux qui se perdent dans la forêt. Il est suivi de petits animaux de la forêt qui l'aiment bien.

http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/beloun.htm

Fils de Dajbog et de Morena, époux de Slavouna et ancêtre de tous les Russes, qui parfois s'appelaient "petits-fils de Dajbog".

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Un autre personnage de Noël chez les Slaves du Sud mentionné dans les koliadki (chants rituels). Son symbole est un cerf aux bois d'or - le début du nouveau cycle solaire. Badniak (l'année passée) brûle dans le feu, et Bojitch (nouvel an) apporte le renouveau du soleil, la renaissance du printemps, le rajeunissement de la nature.





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Dieu du soleil et des moissons, fils de Svarog et époux de la déesse de la lune Morena. Son nom signifie "dieu qui donne" ou "dieu, donne-nous!". C'est lui qui a crée la mesure du temps et le calendrier. Il est beau, fort, ses cheveux sont en or; il donne aux hommes force, santé, sagesse, habileté et maîtrise. Dans les chroniques, il est considéré comme l'ancêtre de tous les Russes. Il se déplace dans un char tiré par quatre chevaux blancs aux crinières de feu et aux ailes d'or, en portant un bouclier magique qui éclaire la terre. Dajbog est le gardien des clés terrestres: en automne, il ferme la terre à clé et donne cette clé aux oiseaux qui s'en vont à Vyriï. Au printemps, les oiseaux sont de retour et rendent la clé à Dajbog qui ouvre la terre. Le matin et le soir, il traverse l'océan dans une barque tirée par des canards, des oies et des cygnes, d'où l'existence des talismans gardiens sous forme de canard avec une tête de cheval. On offrait à Dajbog miel, vin, graines de tournesol, fruits, fleurs, pain rituel rond, et pièces d'or. Son jour est le mercredi.








http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/dajbog.htm






Dazbog (ou Djabog en tchèque ou Dazhbog ou Dazhdbog) était l'une des grandes divinités communes à tous les peuples slaves.




Il est le fils de Svarog, le dieu du ciel.
C'était une divinité solaire qui renaissait chaque matin et traversait le ciel pendant la journée. Devenu vieux au crépuscule il disparait à l'horizon.
Sa très belle épouse est Myesyats ou Messiatz, qui lui donna les étoiles pour enfants. Chaque printemps, le couple divin se remariait, mais à l'automne Dazbog quittait sa femme et ne revenait auprès d'elle qu'après les longs mois d'hiver.


https://mythologica.fr/slave/dazbog.htm

Déesse de l'eau, jeune fille au visage clair. Elle donne de l'eau au voyageur fatigué, panse les blessures des guerriers, monte dans le ciel et retombe avec la pluie bienfaisante sur les champs. Une déesse bienveillante qui donne la vie à tous les êtres. Du nom de Dana proviennent les noms des fleuves: Dniepr (Danapris), Dniestr, Dounaï (Danube), Dvina, Donets. Cette déesse était particulièrement honorée pendant les fêtes de Koupalo.







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L'étoile du midi dans la mythologie slave. C'est la soeur (dans d'autres légendes la mère ou la fille) du Soleil, aimée par Messiats (dieu de la Lune). Le Soleil, jaloux, ne les laisse pas se fréquenter. Dennitsa annonce le lever du soleil, elle le mène dans le ciel et disparaît dans son rayonnement. La nuit, Dennitsa brille plus fort que les autres étoiles en aidant Messiats.
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La déesse de la chasse, fille de Péroun et Dodola, épouse du dieu des forêts Sviatibor. Elle est représentée en belle jeune femme portant une pelisse de martre bordée d'écureuil, avec une peau d'ours sur les épaules. Elle est armée de couteau, d'arc et d'épieu, et elle aime chasser au clair de lune. Devana s'occupe des animaux sauvages, leur apprend à éviter les dangers, à survivre en hiver. C'est elle qui donne la chance aux chasseurs qui, pour la remercier, lui apportent une part de leur prise. Devana ressemble à la déesse grecque Artémis



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Troisième fils de Lada, dieu de l'amour conjugal, éternellement jeune, protecteur des unions stables, symbole de l'amour qui ne vieillit pas. Cet amour était représenté par deux tourterelles que Did tenait dans les mains. Did aime qu'on lui offre des fleurs, des baies, des chansons gaies et par-dessus tout - qu'une grande famille heureuse vienne vers son autel pour le remercier.

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Déesse de la fécondité féminine et des naissances. Les femmes stériles et enceintes venaient lui demander de l'aide. Elle était représentée comme une femme jeune, belle, épanouie, couronnée de pierres précieuses. Un de ses poings était serré, ce qui symbolisait les difficultés de l'accouchement, et l'autre ouvert, symbole de la délivrance; parfois elle tenait une torche, symbole de la nouvelle vie. Le temple le plus important de Didilia se trouvait à Kiev, les gens lui offraient des fleurs, des fruits, ainsi que des agneaux, des porcelets et des veaux nouveaux-nés. On ne tuait jamais les animaux - ils étaient donnés aux pauvres un peu plus tard.

http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/didilia.htm













Déesse de la chasse, des forêts, des animaux, fille de Dodola et de Péroun, épouse de Zmeï Ognennyï Volkh. Pour s'attirer ses faveurs, les gens lui offraient de la viande d'animaux sauvages, des peaux, des pirojki, des rubans.


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Personnage de la mythologie des Slaves du Sud, déesse de la pluie, épouse du dieu de tonnerre Péroun et parente de Didilia. Dans le rite de la pluie participent les prêtresses de Dodola qu'on appelle "dodolitsas" ("dodolitsy"), les jeunes filles de 12-16 ans; elles chantent des prières à la déesse en lui demandant d'envoyer la pluie. Pour honorer Dodola, on lui offrait du pavot (fleurs et graines), du sel, de l'ail, du blé, du pain et des pièces d'argent.





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Dieu de la brise douce et du temps clair, l'opposé de son frère - dieu du vent fort Pozvizd. Un jeune homme aux joues roses, aux vêtements bleu argent, une couronne de bleuets sur la tête, des ailes en pierres précieuses, une branche d'églantine dans la main, Dogoda vole lentement au-dessus de la terre en l'éclairant avec son sourire et son regard bienveillant. Dans ses temples, les seules choses qu'on lui offrait étaient des chansons et des danses gaies.


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Protectrice de l'homme, incarnation de la chance et du bonheur. On représente Dolia comme un jeune homme ou une jeune fille aux cheveux d'or bouclés et un beau sourire. Dolia ne tient pas en place, voyage sans arrêt, n'aime pas les paresseux et les méchants, bien qu'au début il soit ami avec tout le monde.


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Probablement une variante de Mirovoïé derevo.


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Dieu qui passe chaque printemps dans le ciel avec ses chevaux, époux de Molonia. Toujours fâché, avec une voix forte, il fonce avec son char sur les nuages, transperce le ciel de sa lance, verse la pluie sur Mère Terre Humide et la bat avec sa cravache d'or (les éclairs). C'est un dieu qui ressemble à Péroun.


http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/grom.htm

Dieu très ancien du royaume souterrain, personnification des forces du mal. Un des dieux qui exigeait des sacrifices humains (des jeunes filles). Il a l'apparence d'un serpent ou d'un énorme lézard. Sa voix fait trembler les forêts, son haleine empoisonnée fait dépérir l'herbe et les feuilles sur les arbres. Dans plusieurs légendes, Iachtcher essaie de commettre un forfait et perd. Par exemple, une fois Svarog lui-même a vaincu Iachtcher sorti de son palais souterrain, l'a attelé dans une charrue et a créé les Murs du Serpent - d'énormes sillons dans les steppes de Polessié qui s'étendent sur plusieurs kilomètres. Selon une légende, Iachtcher a dérobé le bouclier de Dajbog (de là vient le dicton "le crocodile a avalé le soleil"). Vélès et Péroun ont vaincu Iachtcher et libéré le soleil, et sont devenus des dieux suprêmes.

http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/iachtcher.htm













Fils de Vélès et Dodola (il est né quand Vélès s'est transformé en un muguet magique, et Dodola l'avait senti), dieu de la nature qui se réveille, de la passion, de la force virile; dieu de la jeunesse et de l'amour charnel. Il était représenté comme un très beau jeune homme sur le cheval blanc, avec une couronne de fleurs sur ses cheveux châtains, pieds nus, tenant dans la main gauche des épis de seigle. Là où il passe, les récoltes seront bonnes. Les animaux sauvages, les esprits de la nature lui obéissent. Pour accueillir Iarilo au printemps et lui demander de bonnes récoltes, on lui offrait viande, graines, pain rituel, pirojki, lait, bière, fleurs. Iarilo est identifié au soleil, son jour est le 4 juin.







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Dieu de guerre chez les Slaves baltes, représenté avec un heaume et un bouclier d'or. Il est considéré comme défenseur des pauvres et des faibles. Les gens croyaient que la meilleure offrande pour Iarovit était l'adversaire vaincu. Iarovit est aussi protecteur des semailles et des arbres fleuris: si Iarovit est bien disposé, les récoltes seront bonnes en automne.

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Dieu de la chasse. Il est chasseur lui-même et protège ceux qui chassent non pas pour l'amusement, mais pour la nourriture et les peaux, en respectant comme lui les saisons. Sur les vêtements d'Ipabog sont peints des scènes de chasse. Si l'homme se conduit mal dans son royaume, il aura des problèmes: les animaux s'enfuiront, son arme se cassera, et lui-même risque de se perdre ou se blesser dans la forêt. Il protège aussi les animaux en cachant les femelles avec leurs petits et les animaux blessés, et leur montre l'herbe pour se soigner.


http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/ipabog.htm

Déesse de la vie, du printemps, de la naissance. C'est la personnalisation de la force vitale. Dans la main droite elle tient une pomme, et dans la main gauche une grappe de raisin. Parfois elle se transforme en coucou. Le règne de Jiva est à son apogée au printemps, quand les champs et les forêts fleurissent et se couvrent de verdure. On honorait Jiva en lui offrant bouillie de seigle, pain rituel, oeufs et couronnes de fleurs. C'est au printemps qu'on peut voir Jiva ou les Jivitsas (Jivitsy), ses servantes - jeunes et belles filles qui volent dans le ciel en jetant des regards tendres sur la terre, et la terre devient plus verte encore.
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Dieu du monde souterrain qui commande le gel. Il est servi par les ours et les loups qui peuvent se transformer en tempêtes de neige. La fête païenne de Karatchoun est le 23 décembre, le jour du solstice d'hiver, quand le jour est le plus court et l'un des plus froids. Selon les croyances, c'est Karatchoun qui raccourcissait le jour et plongeait la terre dans la nuit.
Chez plusieurs peuples slaves, "karatchoun" est le pain de Noël, symbole de richesse.





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Dieu de l'ivresse, époux de Souritsa.


http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/khmel.htm

Chez les Slaves de l'Est, c'est le dieu du soleil et de la lumière, fils de Rod, frère de Vélès. Avant le matin, Khors se repose sur l'île de la Joie, et ensuite il mène le soleil dans le ciel en se déplaçant dans un char d'or. Il est représenté comme un beau jeune homme aux cheveux dorés, dans un char ou sur un cheval. Personne ne peut le vaincre parce qu'on ne peut pas l'approcher, il est très haut dans le ciel. Selon d'autres sources, c'est un dieu de la lune. Le nom de Khors vient du mot "khor" - "rond", "disque". Pour l'honorer, il fallait faire des rondes (khorovod), offrir du miel, des oeufs, des fers à cheval, des graines, des noisettes et préparer des repas rituels de forme ronde (kournik, une espèce de gâteau). Son jour est le mardi.







http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/khors.htm






Khors est le dieu du soleil et de la lumière.

Chez les Slaves de l'Est, Khors (aussi orthographié Hurs, Hors ou Chors) était le dieu du soleil et de la lumière, mais il aurait aussi était associé à la lune. En fait Khors est un mot d'origine perse qui désigne un disque céleste lumineux.

Fils de Rod, il représente le Bien par opposition au Mal. Pour l'honorer on faisait des rondes (Khorovod en Russie ou Horo en Bulgarie) et on mangeait des kourniks (gâteau de forme ronde) lors des repas rituels.


https://mythologica.fr/slave/khors.htm

Mi-homme mi-cheval, parfois avec des ailes, Kitovras est le dieu de sagesse et de témérité. C'est un personnage des légendes qui est mentionné dans les livres du 14e siècle. Dans la majorité des textes, Kitovras aide le roi Salomon. Dans d'autres variantes, Kitovras se transforme: le jour il dirige les hommes, la nuit il devient un animal et règne sur les animaux.





http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/kitovras.htm





Kitrovas (Китоврас) est le dieu de sagesse et de témérité.
Il est représenté comme un centaure grec le buste humain et un corps de cheval ailé.
Du fait de cette double nature, il vivrait la journée avec les hommes et la nuit avec les animaux.
Il apparait dans les textes du XIVe siècle où il aide le roi Salomon.


Soljénitsyne évoque Kitovras, dans le chapitre XXX du "Pavillon des cancéreux" :
« Kitovras vivait dans un désert lointain, et il ne pouvait marcher qu'en ligne droite.
Le roi Salomon fit venir Kitovras et il l'enchaîna par ruse, puis on l'emmena tailler des pierres.
Mais Kitovras n'allait qu'en ligne droite et lorsqu'on lui fit traverser Jérusalem, on dut abattre des maisons devant lui pour lui frayer passage.
Or il y avait sur son chemin une maisonnette qui appartenait à une veuve. La veuve se mit à pleurer et à supplier Kitovras de ne pas démolir sa masure, et elle le fléchit. Kitovras se tordit, se fit tout petit et il se cassa une côte. Mais il laissa la maison intacte.
Il dit alors :« une parole douce peut briser un os, une parole dure appelle la colère. »



https://mythologica.fr/slave/kitovras.htm

Incarnation du cycle annuel, dieu des fêtes et de la paix, son jour est le 24 décembre. Son nom était sans cesse répété dans les koliadki - chansons rituelles chantées par les jeunes déguisés en animaux qui allaient d'une maison à l'autre. Les koliadki contenaient des incantations magiques censées apporter richesse et bien-être aux familles. Les koliadniks (chanteurs des koliadki) demandaient aussi des cadeaux aux maîtres de maison, en promettant aux pingres la ruine et aux généreux la fortune. Parfois on appelait Koliada les cadeaux eux-mêmes, la nourriture rituelle: pain, saucisson, farine, beurre, miel, vin, sel, oeufs, pommes, pains d'épice en forme d'animaux etc.







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Fille de Koupalnitsa et Sémargl, soeur de Koupalo, déesse de printemps et de fertilité - "mère des épis" chez les Slaves de l'Est. Le pain était sacré; pendant le rite de l'initiation, on rompait une miche de pain au-dessus de la tête des jeunes hommes. On ne coupait pas le pain au couteau, parce qu'il était considéré comme vivant. Le personnage de Kostroma participait aux fêtes des adieux au printemps et à l'accueil de l'été. Ce rituel était destiné à assurer la fertilité éternelle de la terre. Le rôle de Kostroma était joué par une jeune femme habillée en blanc et portant dans la main une branche de chêne; elle marchait accompagnée de chants et de rondes. La fête s'appelait "Zélionyïé Sviatki" - "les Sviatki Verts".





















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Dieu de fertilité de la terre, une espèce de Kostroma au masculin. En Ukraine, le passage du printemps à l'été était marqué par les rituels dans lesquels on brûlait ou noyait l'effigie de Kostroub avec les attributs masculins marqués, en accompagnant ces actions par des rondes et des chants, en priant la terre et le soleil d'envoyer une bonne récolte.





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Déesse de la nuit, soeur de Poloudnitsa, Vetchorka et Zaria-Zarénitsa, mère de Kostroma et Koupalo nés de Sémargl.








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Fils de Koupalnitsa et de Sémargl, frère jumeau de Kostroma. C'est un dieu gai et beau, habillé légèrement, une couronne de fleurs sur la tête; il tient dans les mains les fruits et les fleurs des champs. C'est le dieu de l'été et des fleurs. Koupalo était un des dieux les plus vénérés, après Vélès et Péroun. Le 24 juin, au début des moissons, c'était sa fête qui présentait certains points communs avec des festivités de nombreux pays de l'Europe, tels les feux de la Saint-Jean et d'autres jeux, mais aussi la légende de la fougère qui fleurit la nuit de la Saint-Jean et permet de découvrir un fabuleux trésor enfoui sous terre.

D'autres croyances et pratiques n'étaient répandues qu'en Russie. La veillée traditionnelle commençait ce soir-là - on croyait que la nuit de Koupalo le soleil "bondissait et dansait" - et s'accompagnait des baignades nocturnes qui scandalisaient tant les popes. Dès le soir, les villageois prenaient avec eux de la nourriture et s'amusaient dans une clairière de la forêt, sur la berge d'une rivière ou sur une colline en allumant les feux, en se baignant etc. Les jeunes gens restaient à attendre le lever du soleil en espérant le voir danser. On faisait de grands feux dans les champs; les jeunes filles et les jeunes gens portant des couronnes et des ceintures de fleurs dansaient, chantaient et sautaient par-dessus les feux. Ils se baignaient dans la rivière et laissaient les couronnes flotter sur l'eau. On offrait à Koupalo miel, noix, noisettes, pain, pirojki et couronnes de fleurs. La belle fête de Koupalo connaît une renaissance à l'époque actuelle.


Cette fête sert de décor au dernier chapitre du polar de l'écrivain russe francophone  Elena Arseneva "La nuit des ondines", situé dans la Russie du XIe siècle, collection 10/18 "Grands détectives").






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Koupalo (koupat'sya signifie se baigner en russe) est la divinité du solstice d'été dont le souvenir persiste dans le folklore slave jusqu'au début du XXème siècle représente le dieu soleil au crépuscule lorsque celui-ci disparaît dans les eaux pour renaître. Il est le dieu de la résurrection et de la purification par l'eau
Selon les légendes, Koupalo se serait baigné et noyé volontairement pour obtenir par ce sacrifice la purification et la résurrection.
Après la christianisation, on le célébrait le 24 juin, jour de la Saint-Jean-Baptiste. Se baigner ce jour-là apportait une bonne santé pour le reste de l'année. De plus, vers le petit matin, tout le monde cherche une fleur de fougère qui selon la légende ne fleurit qu'une fois l' an. Beaucoup de bonheur attendait ceux qui avaient la chance de la trouver.
A la Saint-Pierre, on célébrait l'adieu au printemps. Filles et garçons endimanchés dansaient et chantaient, se balançaient dans de grandes escarpolettes (mouvement qui, selon la magie représente la montée, la croissance des plantes).


https://mythologica.fr/slave/koupalo.htm

Fils de Péroun et Dodola. Il a apporté le feu aux hommes et combattu Tchernobog. C'est également lui qui a donné aux hommes le livre des connaissances







http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/krychen.htm













Dieu de joie et d'ivresse, il a appris de Lada l'art de faire l'hydromel (souria).






http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/kvassoura.htm












Mère des dieux, épouse de Rod, l'aînée des Rojanitsas (Rojanitsy), déesse de la terre, protectrice des naissances, des femmes, des enfants, du mariage, des couples, des récoltes et de la fécondité. C'est la féminité incarnée, elle est tendre, avec ses cheveux châtain tressés surmontés d'une couronne de fleurs roses. Lada porte des vêtements blancs et aime chanter; c'est une femme mûre, gentille et épanouie, maîtresse de maison et mère de famille nombreuse. Une des déesses les plus aimées et vénérées. Pour maintenir l'amour conjugal et préserver les familles unies, les gens lui apportaient des fleurs, des oiseaux vivants, de la laine, des peaux, du lin, des baies et du miel. À l'époque de Vladimir, un magnifique temple de Lada se trouvait à Kiev.





http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/lada.htm








Dieu de lumière, de beauté, de la paix et de l'amitié. Les jeunes mariés lui faisaient des offrandes (noisettes, pain, pirojki, graines, couronnes de fleurs) en chantanses louanges. Du 25 mai au 25 juin les maris et les femmes chantaient et dansaient en se tenant par les mains. Son nom a des sonorités voisines du mot "ladon" - "paume", et l'habitude de se serrer la main est aussi une façon d'honorer ce dieu.







http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/lado.htm

Dieu de l'amour et de la passion, fils de Lada. Il est jeune, ne prend pas l'amour au sérieux, aime charmer les jeunes filles en chantant et en jouant de sa flûte. Mais quand l'amour de la fille devient trop pesant, il lui trouve un garçon et les rend amoureux l'un de l'autre. Il vit dans la forêt avec son frère Polel et apparaît au printemps. Tous les deux, ils sortent pour accueillir Iarilo chaque matin. On dit qu'il est possible d'entendre la flûte de Lel la nuit de Koupalo. Lel est représenté comme un beau jeune homme avec des cheveux d'or, lançant des étincelles de ses mains pour enflammer les gens d'amour.






http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/lel.htm












Déesse du printemps, des premières fleurs et de l'amour des jeunes filles, la jeune Rojanitsa, fille de Lada, protectrice des amoureux, de la beauté, du bonheur. Les Slaves croyaient que c'est Lélia qui prend soin des jeunes pousses. Les jeunes filles honoraient Lélia de façon particulière: sa fête s'appelait Lelnik, elle était célébrée  le 21 avril. Les filles choisissaient la plus belle d'entre elles, la décoraient avec une couronne de fleurs; sur une colline, on installait un banc en bois ou en mottes de gazon, et la fille jouant le rôle de Lélia s'y installait. Tout le monde disposait les couronnes de fleurs et les cadeaux à droite et à gauche de la fille: les pains, la crème, le lait, les oeufs, le beurre. Autour du banc, les autres chantaient et faisaient des rondes. Ensuite "Lélia" distribuait aux filles les couronnes de fleurs accumulées à ses pieds. Cette fête était destinée à inviter la déesse et à l'accueillir convenablement.






http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/lelia.htm

















Fille de Péroun, guerrière ailée, elle ressemble aux valkyries de la mythologie scandinave. Elle donne du courage au guerriers sur le champ de bataille et donne de l'eau sacrée à ceux qui vont à Vyriï, pour faciliter le passage.


http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/magoura.htm

Déesse qui tisse les fils du destin, aidée par Dolia et Nedolia; épouse de Svarog, protectrice des travaux féminins - tissage, filage. C'est aussi la déesse des récoltes et de l'abondance. Selon certaines sources, son nom est en rapport avec le mot "mak - "pavot", fleur que les jeunes filles brodaient sur les serviettes de mariage. Chez certaines peuples du Nord Mokoche est une déesse froide et méchante. On offrait à Makoche du miel, du vin, de la viande, de la kacha, du lait. Makoche est liée avec l'eau et la terre.










http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/makoche.htm






MOKOCH  est la déesse de la fertilité







Mokoch ou Mokos est la seule déesse importante du panthéon slave. On la retrouve tout au long de l'Histoire russe et elle deviendra la protectrice des travaux domestiques, du tissage, du filage.
Sainte Parascève reçut les mêmes fonctions que celles de la déesse Mokoch : protection des travaux domestiques, filage, tissage. On dit que les paysannes russes apportaient leurs ouvrages à Sainte-Parascève afin qu'elle les bénisse.



https://mythologica.fr/slave/mokoch.htm

Puissante et effrayante déesse de l'hiver et du mal, fille de Lada, soeur de Jiva et Lélia. Selon les légendes, Mara essaie de tuer le soleil tous les matins, mais à chaque fois elle recule, terrifiée par sa force lumineuse et sa beauté. Le royaume de Mara se trouve au-delà de la rivière Smorodina qui coule entre Iav et Nav, et le pont sur cette rivière est gardé par un dragon à trois têtes. Mara ne prend pas des vies pour de vrai, elles passent en une nouvelle dimension, tout comme après l'hiver vient le renouveau du printemps. Chez les Slaves du Nord, Mara est un esprit de la nuit, grossier et ténébreux, invisible le jour, une espèce de fantôme. Pour éviter sa colère, on lui apportait carottes, navets, viande, ail, oignon, seigle, vin, pirojki.


http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/mara.htm













Un oiseau, incarnation de la Grande Mère Lada, protectrice de la Russie. Son personnage est lié avec d'autres oiseaux mythologiques, comme Gamaïun.



http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/matersva.htm













La terre est le personnage le plus aimé et le plus important dans la mythologie slave, encore aujourd'hui. Les Slaves anciens l'imaginaient vivante. Les herbes, les fleurs, les buissons et les arbres leur apparaissaient comme ses somptueux cheveux, les rochers étaient ses os, les racines des arbres - ses veines, et l'eau sortant des profondeurs de la terre était son sang. Comme une femme humaine, elle mettait des enfants au monde, elle pleurait et gémissait de douleur pendant les tempêtes, elle exprimait sa colère en faisant trembler la terre, elle mourait pendant les sécheresses et renaissait avec les pluies; elle souriait sous le soleil en offrant aux hommes son extraordinaire beauté, elle s'endormait en hiver et se réveillait au printemps. Dans les contes, un chevalier blessé se serrait contre la terre, et ses forces lui revenaient. Elle absorbait des liquides maléfiques pour ne pas en laisser de trace: Dobrynia Nikitich s'adresse à la Terre après avoir tué le dragon:
Il frappe la lance contre la terre humide,
Il conjure ainsi sa lance:
"Ouvre-toi, Mère Terre Humide,
Avale tout le sang du dragon."

À celui qui ne vénère pas la terre, elle ne donnera pas de pain. Une poignée de terre emportée dans des pays lointains assurait le retour à la maison. A l'époque, les malades sortaient dans les champs et s'inclinaient en priant la terre de les soigner. Le rite de fraternisation consistait à mélanger le sang des doigts entaillés puis à échanger une poignée de terre. Un des moyens de divination était de prendre un peu de terre sur laquelle était imprimée la trace de pied, les volkhves (druides russes) y lisaient l'avenir de la personne. La terre aime et protège le peuple qui vit sur elle. Sa fête est le 23 mai.



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Déesse des éclairs, épouse de Grom Vélikiï. Elle habite dans le ciel. Son fils est Ogon'-tsar. C'est une famille assez bruyante - quand ils sont ensemble, chacun exprime son mécontentement à sa façon: Grom fait du bruit, Molonia lance des flèches d'or, Ogon' fonce sur ces flèches en mettant le feu. Selon une légende, Molonia a été enlevée par Vélès, et Ogon' est le fils de celui-ci.

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Dieu de tromperie, de l'ignorance et de l'égarement. C'est le gardien des chemins vers la vérité dont il détourne les gens.


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Dieu de l'hiver et du froid, personnage des contes et du folklore. Il commande la neige et le gel. Moroz vit dans la forêt, dans une izba de glace. On croyait que si Moroz tapait sur le coin de l'izba, un madrier se fissurerait. Selon certaines légendes, c'est Morok qui s'est transformé en Moroz au fil des siècles. Moroz est un personnage important des rites slaves: par exemple, la veille de Noël, dans chaque famille le plus âgé sortait sur le seuil de la maison et proposait à Moroz une cuillère de kissiel ou de koutia en disant: "Moroz! Moroz! Viens manger du kissiel. Moroz! Moroz! Ne gèle pas nos récoltes!", et ensuite il énumérait les plantes et les céréales qu'il ne devait pas geler.















Voici comment se présente Ded Moroz à l'époque actuelle :

1. Il porte un chapeau très chaud, bordé de fourrure, sans pompons.
2. Son nez est rouge (pas d'analogies incongrues! La vodka n'y est pour rien, c'est seulement à cause du froid!). Parfois le nez est bleu.
3. Sa barbe est très longue et soyeuse, comme la neige.






4. Ded Moroz porte une longue pelisse bleue. Sous l'influence de ses homologues occidentaux, la couleur rouge est admise aussi.
5. Ses mains sont cachées dans de gros gants chauds.
6. La pelisse de Ded Moroz n'a pas de ceinture en cuir. Il porte une ceinture en tissu, et maintenant il ferme sa pelisse avec les boutons.
7. Il chausse des bottes de feutre (valenki)
8. Ded Moroz tient un long bâton avec lequel il lance le gel.
9. Un sac plein de cadeaux est un attribut bien plus récent du Maître de l'hiver. Certains enfants croient que le sac est sans fond. En tout cas, Ded Moroz ne laisse personne le toucher et en sort des cadeaux tout seul.
10. Ded Moroz se déplace à pied, dans l'air, à ski ou sur un traîneau tiré par trois chevaux.
11. À la différence de ses homologues occidentaux, Ded Moroz a une fille (ou sa petite-fille, selon les sources) Snégourotchka qui est aussi la fille de Vesna, la déesse du printemps.
12. Ded Moroz ne porte pas de lunettes et ne fume pas la pipe.


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Dieu de l'air, maître des vents. Sa tête est couronnée de rayons de soleil et d'ailes, sur son torse est dessiné un oiseau qui vole. Il est léger comme une plume, et parfois se transforme en une plume qui flotte dans le ciel pour se reposer. Et si quelqu'un sent un souffle frais pendant une journée chaude, c'est Nemiza qui a battu des ailes en signe de bienveillance. D'habitude il permet aux vents se faire ce qu'ils veulent, mais s'ils se bagarrent trop et provoquent des ouragans, il les calme.


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Dans la mythologie slave, c'est le dieu du royaume des morts, un grand vieillard avec de longs bras poilus, toujours fâché, avec une couronne de plomb sur la tête. C'est aussi le dieu des châtiments qui attendent les voleurs, les tueurs et les autres criminels. Les Slaves n'arrivaient pas à admettre que ceux qui violaient les lois restaient impunis, et croyaient sincèrement qu'ils seraient châtiés après leur mort. Comme plusieurs autres peuples, les Slaves croyaient que le lieu du châtiment se trouvait sous la terre. Ce dieu était si terrifiant qu'il n'existait pas de temples qui lui soient consacrés, et c'était un de ceux à qui on faisait des sacrifices humains. Pendant les guerres ou les épidémies, on tirait au sort parmi les criminels en prison, et l'élu était précipité d'une falaise pour apaiser la colère de Niï et protéger les innocents.


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Selon les légendes, le dieu Vélès a enlevé la reine Molonia et l'a séduite, parce qu'il est capable de se transformer en un jeune homme et faire naître la passion chez n'importe quelle femme. Elle a mis au monde Ogon'-tsar qui a voulu se venger de son père. Avec Molonia, il poursuit Vélès qui se transforme en homme, vache, cheval etc. puis essaie de se cacher sous un rocher ou un arbre. Ogon' lance des éclairs et casse les rochers et les arbres. Les temples d'Ogon'-tsar étaient construits sur les collines
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Dieu du luxe et des festins, fêtes et réjouissances nocturnes, protecteur et visiteur assidu des tavernes. C'est un jeune homme souvent habillé en femme, son visage est bouffi et rouge à cause des libations immodérées et du manque de sommeil. Ceux qui honorent trop Ouslad deviennent comme lui - des alcooliques invétérés. Même actuellement l'amitié trop étroite avec ce dieu ne réussit pas aux hommes.


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Dieu de l'abondance, des semailles et des jeunes pousses. C'est un bonhomme débonnaire qui est toujours en train de manger. Il protège les champs sans relâche, et après les récoltes il s'offre un festin.
Selon d'autres légendes, c'est un dieu qui a un rapport avec la navigation, son nom est mentionné avec les béréguinias (béréguini).


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Dieu des différends et des disputes. On lui apportait beaucoup d'offrandes pour qu'il ne détruise pas la paix dans la famille. On dit qu'il n'y avait jamais assez de prêtres pour servir Péréroug, ils se disputaient tout le temps, se battaient et partaient servir d'autres dieux. A la fin, il ne restait qu'un seul vénérable vieillard, et lui aussi se disputait avec les gens qui venaient dans le temple. Et s'il n'y avait personne, il se disputait avec lui-même et avec le dieu qu'il servait.


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Dieu suprême de la Russie kiévienne, maître de la nature, du tonnerre et de la tempête, protecteur des guerriers, époux de Dodola. Il est grand, large d'épaules, les cheveux noirs ou gris et la barbe en or. Péroun se déplace à cheval ou dans un char tiré par des chevaux ailés, noirs et blancs. Péroun est armé d'une massue, d'une hache et d'un arc avec des flèches-éclairs. Le plus fort de tous, il combat les forces du mal le 2 août, jour de Péroun. Ce jour-là, les mauvais esprits se transforment en animaux, et selon les croyances, il ne fallait pas laisser entrer les chats et les chiens dans la maison, pour ne pas attirer la colère de Péroun. On lui offrait du vin, de la bière, de la viande, des noix, du lait, du fer et de l'or. Les gens croyaient que Péroun aimait se transformer en taureau, et le taureau était considéré comme animal sacré. Les temples de Péroun étaient à ciel ouvert, en forme d'une fleur à six ou huit pétales - les fosses dans lesquelles brûlaient les feux sacrés. Au milieu, on plaçait une statue de Péroun, avec devant lui un autel en forme d'anneau. Son oiseau est le coq, sa fleur l'iris bleu, son arbre le chêne, son jour le jeudi.



http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/peroun.htm

Une incarnation guerrière de la déese Lada, épouse de Péroun. Selon d'autres sources, c'est une incarnation de la déesse Magoura.


http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/perounitsa.htm











Déesse du vendredi, protectrice des femmes et des jeux des jeunes, avec les chants et les danses. Récupérée par le christianisme sous le nom de Paraskeva Piatnitsa. Très populaire chez les Slaves de l'Est: par exemple, en Ukraine on choisissait une femme qu'on appelait "piatnitsa" (vendredi) et on la promenait dans l'église en l'accompagnant par des choeurs. Deva Piatenka était représentée comme une jeune fille ou jeune femme vêtue de blanc, avec les cheveux en l'air. Il était interdit aux femmes de travailler le vendredi, et Deva Piatenka punissait celles qui n'obéissaient pas à cette règle. Elle est aussi gardienne des sources. En Biélorussie existe toujours la coutume de sculpter ses effigies en bois et de leur adresser des prières pour la pluie.

http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/piatenka.htm








Dieu des chasseurs. On le représentait avec un animal dans les bras. Il est rusé, mais juste: si on le sert bien, il porte chance pendant la chasse, montre la proie. Les gens lui offraient farine, pain, graines et la kacha. On le croyait aussi bienveillant envers les débutants pour les encourager à devenir de bons chasseurs.


http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/podag.htm














Dieu des jours du beau temps, fils de Stribog, époux de Zimtserla. Le visage et les yeux clairs, sans barbe, il est généralement joyeux. S'il arrive qu'il se dispute avec sa femme, ces jours-là il est triste, alors le temps est pluvieux. Ils se réconcilient, et il fait beau à nouveau.

http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/pogoda.htm


















Dieu du mariage, deuxième fils de Lada, frère de Lel. À la différence de son frère, il ne fait pas tourner la tête des jeunes filles, sa flûte joue pour les coeurs amoureux, et pendant les noces il chante des chansons . Vêtu de vêtements précieux, brodés d'or, une couronne d'églantines sur la tête, il tend la même couronne et une corne pleine de vin aux jeunes mariés. Il règne en automne, époque de mariages.


http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/polel.htm

Déesse du jour, soeur de Koupalnitsa, Vetchorka et Zaria-Zarénitsa. Jeune femme vêtue de blanc, avec de longs cheveux, elle apparaît le plus souvent à midi, se montre à ceux qui travaillent dans les champs pour leur rappeler que c'est l'heure de se reposer. Poloudnitsa punit celui qui continue à travailler en lui envoyant un coup de soleil.







http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/poloudnitsa.htm













Chez les Slaves de l'Ouest, c'est le dieu des  mers, protecteur des marins. Il a quatre faces pour regarder vers les quatre côtés du monde, surveiller les quatre vents et protéger les marins des tempêtes. La cinquième face, située sur sa poitrine, a les yeux dirigés vers le bas pour préserver les gens des monstres, des bas-fonds et des rochers sous la surface. D'une main il tient un trident, et de l'autre une liasse de cartes géographiques. Les marins qui avaient fait une bonne traversée n'hésitaient pas à porter de généreuses offrandes à Porénouta.


http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/porenouta.htm












Dieu de la guerre, on l'imaginait avec cinq visages. Il est fort et ne se calme que s'il terrasse son adversaire. Les gens lui offraient de la viande, des oeufs, du pain. Selon certaines sources, il est considéré comme une des incarnations de Sviatovid.




http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/porevit.htm













L'aîné des frères-vents, dieu de la tempête, fils de Stribog, frère de Dogoda. Les pluies battantes coulent de sa barbe, les brouillards sortent de sa bouche, et quand il secoue ses cheveux, la grêle tombe sur la terre. Les vents lui servent de cape, et la neige tombe des pans de ses vêtements. En volant dans le ciel avec sa suite de tempêtes et d'ouragans, il fait un grand bruit, et rien ne lui résiste. Il vit sur les montagnes lointaines, mais de temps en temps il revient voir si les gens le servent bien. Auquel cas, il se calme et cède la place à son frère Dogoda.



http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/posvist.htm

Dieu de la fornication qui essaie de casser les liens du mariage; il favorise l'infidélité conjugale. Il avait pas mal d'admirateurs secrets, parce que les gens n'osaient pas avouer qu'ils avaient honoré Pripékalo. Parfois les épouses bafouées se rassemblaient et brûlaient les temples de Pripékalo et jetaient des pierres sur ses prêtres, même si l'efficacité de ces actions n'a jamais été prouvée. Il est plus bienveillant envers les hommes, mais n'oublie pas les femmes pour autant. On l'imaginait en beau jeune homme capable de se transformer en fleur, en vent etc.


http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/pripekalo.htm











Déesse de l'amour, du mariage et de fécondité. C'est une jeune femme tranquille avec de longs cheveux lisses, protectrice du potager. Les femmes savaient que si on sert bien Priya en s'occupant du potager - planter selon les règles, arroser, arracher les mauvaises herbes - elles auraient une bonne récolte en automne. L'automne, quand les tables plient sous le poids des légumes et que les gens fêtent les mariages, est l'époque préférée de Priya.

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Dieu de la justice, il tient dans une main un morceau de pierre (symbole de crime) et dans l'autre une lance (symbole de châtiment inévitable). C'est un vieillard en vêtements blancs aux plis innombrables, une chaîne sur la poitrine. Dans les plis de ses habits se cachent ses décisions pleines de sagesse que personne d'autre ne peut deviner. La chaîne que Prové doit porter éternellement est un symbole de la continuité et de l'achèvement de chaque affaire que traite le dieu de la justice. Sur la tête, il portait une couronne de branches qui n'arrivait pas à couvrir ses longues oreilles, parce qu'on ne peut rien lui cacher. Si un juge malhonnête prend une mauvaise décision, il sera châtié par Prové. Il n'avait pas de temple, les gens l'honoraient dans des bosquets de chêne; sa statue était entourée de plusieurs idoles à deux, trois ou quatre visages. Ces idoles devaient surveiller de leur yeux en bois tous ceux qui enfreignaient les lois et la volonté de ce dieu. Selon les croyances, rien ne peut arrêter Prové, et les coupables ne lui échappent jamais.


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Dieu de la guerre chez les Slaves du Nord. On l'imaginait avec une tête d'homme et des jambes de taureau, plus rarement avec une tête de lion sur laquelle se tient posée une oie. Sur sa poitrine se trouve un bouclier avec une tête de boeuf. Dans sa main gauche il tient une lance ou une hache, et sur son heaume est perché un coq, symbole de victoire sur les forces de mal: c'est lui qui crie le matin et chasse les mauvais esprits. Le boeuf symbolise l'obstination dans la poursuite de son but. Dans le temple de Radigast on avait de meilleurs chevaux, car les gens croyaient que ce dieu aimait faire des promenades à cheval.
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Le premier dieu slave, le père de tout ce qui vit et existe. Il a séparé le monde visible, Iav, du monde invisible, Nav. On le représentait d'abord comme un faucon, ensuite comme un vieillard portant le livre du destin. Il n'avait pas de temples, et on ne lui apportait pas d'offrandes: selon les croyances, il ne se mêlait plus des affaires du monde et surveillait seulement les dieux plus jeunes. On retrouve les consonances de son nom dans les mots "rod" - lignée, "plodorodié" - fécondité, "ourojaï" - récolte, "priroda" - nature... Rod envoie les âmes sur la terre quand les enfants naissent. Il existaient de nombreux talismans protecteurs en argile, bois et pierre avec l'effigie du dieu universel Rod.







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Rod est le père des dieux et créateur de toutes choses




Rod est probablement la plus ancienne de toutes les divinités slaves. Son nom même signifie ancêtre ou aïeul ("rod" = lignée) et il devait représenter à l'origine l'esprit de la tribu.
Puis il devint le père de tout ce qui vit et existe dans l'univers et donc des certains autres dieux ou déesses. C'est lui qui sépara le monde visible, Iav, du monde invisible, Nav.
Il fut tout d'abord représenté par un faucon puis il apparut sous la forme d'un vieil homme barbu et chevelu.



https://mythologica.fr/slave/rod.htm