PANTHEON DES DIEUX

Les Rojanitsas sont deux: mère Lada et sa fille Lélia, déesses du destin, de la fécondité, de la force féminine. Ce sont les Maîtresses célestes du Monde. Leur culte date de l'époque du matriarcat, il est lié à la fécondité et aux naissances. Elles sont présentes pendant l'accouchement et décident du sort de l'enfant mis au monde. Les accoucheuses savaient comment attirer les faveurs des Rojanitsas pour que l'accouchement soit facile. Quand un enfant naît, une étoile s'allume dans le ciel. A l'époque ancienne, les Rojanitsas étaient représentées sur les récipients rituels en compagnie de Makoche qui tenait la corne d'abondance, et entourées d'ondines qui assurent l'irrigation des récoltes.






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Dieu de guerre chez les Slaves baltes. Il a sept visages et sept épées sur ses hanches, la huitième épée dans la main. Les petites figurines en bois servaient de talismans aux guerriers qui partaient combattre l'ennemi. On faisait des offrandes à Rouïévit avant et après la campagne. La multitude de visages symbolisait la puissance et l'invincibilité.


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Dieu assez mystérieux, les données historiques à son sujet manquent. Il est considéré comme fils de Svarog. Selon certaines sources, c'était le dieu du feu et de la Lune, protecteur du foyer, des racines, des graines et des pousses. On l'imaginait en chien ailé gardant les semailles. C'est aussi l'intermédiaire entre les dieux du ciel et les esprits de la terre. C'est lui qui a apporté du ciel une pousse de vie, et il peut guérir. Sémargl ne laisse pas passer le mal dans le monde; la nuit, il monte la garde avec son épée de feu, et un jour par an seulement il quitte son poste, en répondant à l'appel de Koupalnitsa qui l'appelle pour les jeux d'amour le jour de l'équinoxe de l'automne. Neuf mois plus tard, le jour du solstice d'été, Koupalnitsa met au monde Koupalo et Kostroma.






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Dieu de la force, de l'endurance et de l'adresse. Ses amis et serviteurs fidèles sont les volotes (géants). Très honoré chez les Slaves anciens qui avaient beaucoup d'estime pour la force. C'est le protecteur des muscles solides, des coups bien visés, des combats à poings nus et des jeux de guerre; il était indulgent envers les bagarreurs. Dans son temple, il y avait une statue d'un homme une lance dans une main, l'autre serrée en un poing de taille impressionnante. Ses adorateurs et prêtres essayaient de développer leurs muscles et leur force par tous les moyens pour en être dignes.

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Dieu des semailles, des récoltes et du bétail. Il a chassé Kochtcheï l'Immortel de la montagne Khvangoura et s'y est installé pour régner avec la déesse Jiva. A côté de Siva et Jiva il y avait le puits avec l'eau de la vie, et le feu de ce puits montait jusqu'au ciel.
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Dans la mythologie slave, c'est le dieu du destin qui décide de celui de chaque homme dès sa naissance. Les jours où Soud répand de l'or dans son palais naissent les gens riches, et quand il répand des tessons, naissent les gens pauvres. C'est également lui qui envoie aux gens ses aides Nesretcha (malchance) et Sretcha (chance). Les soeurs Soudénitsas (Soudénitsy) décidaient du destin des hommes après Soud.


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Déesse de joie et de lumière, épouse de Khmel, fille de Dajbog. C'est aussi une boisson (souritsa ou souria).






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Dieu de la fécondité, de l'abondance, des semailles et des jeunes pousses chez les Slaves de l'Est. C'est un jeune homme aux cheveux clairs et bouclés qui vit dans les épis doubles et protège les champs. Les épis doubles appelés aussi "tsar-kolos" (épis roi) étaient considérés comme le présage d'une bonne récolte. Avec ces épis, les gens tressaient une couronne et s'arrangeaient pour que la plus belle fille la trouve, après quoi la fille portait la couronne dans une grange, accompagnée des chants rituels. Les épis doubles étaient également utilisés pour préparer de la bière "fraternelle" qui se buvait en commun. A qui Sporych est bienveillant aura toujours la maison prospère.

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Déesse du bonheur et de la chance. Avec Nesretcha, elle tisse les fils des destins humains.




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Fils de Svarog, dieu suprême des vents. Dans certaines légendes, on appelait les vents "petits-fils de Stribog". Son incarnation est l'oiseau Stratim. Stribog était représenté comme un vieillard aux cheveux blanc qui habite dans une épaisse forêt  ou au milieu de l'océan; et parfois comme un jeune homme avec les gousli, un arc et des flèches. Il avait plusieurs fils et petits-fils: Posvist (dieu de la tempête), Dogoda (dieu du beau temps et du vent agréable), Poloudennik (vent de midi), Polounotchnik (vent de minuit)... Son jour est le dimanche.







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Dieu du feu céleste et des forgerons, fils de Rod, époux de Makoche, père de Dajbog, Sémargl, Péroun, Svarojitch et Stribog. Selon certaines légendes, Svarog est le créateur de la Terre à la différence de Rod - le créateur de l'Univers. C'est lui qui a jeté sur la terre une pince de forgeron, et depuis, les gens ont appris à travailler le fer et le cuivre. Avec ses rayons-flèches, Svarog cassait la couverture céleste, ouvrait le ciel, et de là envoyait aux gens le feu. Parfois il était représenté comme un cavalier à quatre têtes, la corne d'abondance dans la main; parfois comme un jeune et solide forgeron.
C'est aussi le dieu qui a instauré la monogamie chez les Slaves. Il était considéré comme dieu de l'abondance, les gens lui adressaient leurs prières pour une bonne récolte. L'époque du solstice d'hiver, passage vers l'été et le soleil, s'appelle Sviatki. En l'honneur de Svarog il existait plusieurs fêtes. La fête principale avait lieu tous les ans après les moissons: les foules apportaient dans le temple de Svarog les fruits de leurs récoltes. Le premier jour le prêtre inspectait la corne que Svarog tenait dans sa main: si la corne était pleine de vin, la récolte de l'année suivante serait bonne. Ensuite le prêtre jetait l'ancien vin, versait le nouveau dans la corne et en proposait à l'idole, mais comme celui-ci n'en buvait jamais, c'est le prêtre qui vidait la corne, la remplissait de nouveau et la remettait dans la main de Svarog.  Le jour suivant, une grande procession apportait au dieu un pirog géant, et si le prêtre arrivait à se cacher derrière ce pirog, on pouvait être sûr que Svarog serait satisfait de cette offrande. On lui apportait également du poisson, de la viande, du pain, de la bière, du vin, du lait, des oeufs. La cérémonie se terminait par un grand festin avec une abondante consommation de vin; ceux qui ne voulaient pas en boire étaient mal vus. Le prêtre qui servait Svarog était une personne très estimée, et personne n'osait toucher un seul poil des chevaux blancs gardés dans le temple de Svarog.






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Dieu du feu terrestre, un des fils de Svarog. Il avait sa fête spéciale: l'anniversaire du séchoir à blé (ovine), en automne. Après avoir fait du feu dans le four du séchoir à blé, on faisait des offrandes à Svarojitch suivis par le festin digne de ce dieu. Certaines tribus considéraient Svarojitch également comme le dieu de la guerre et des victoires. Parfois on appelle "les Svarojitch" tous les dieux slaves, enfants de Svarog.





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Dieu des forêts, souverain des lechiï.









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Dieu de la guerre chez les Slaves de l'Ouest. Son plus important temple se trouvait dans la ville balte Arkona où était installée une idole à quatre têtes. Les attributs de Sviatovid - une épée, une lance et un drapeau - y étaient également conservés. La nuit, Sviatovid combat les forces du mal sur son cheval blanc, et Si elles sont trop nombreuses, il appelle le lever de soleil de sa corne, pour que les autres dieux lui viennent en aide. Le jour, il se repose et se prépare pour de nouveaux combats. Les prêtres de Sviatovid jouissaient d'un grand respect.




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Dieu méchant, maître de l'hiver, des nuages sombres, de la nuit, l'opposé de Bélobog. Son idole était noire avec une moustache argentée. On lui faisait des offrandes humaines et on lisait des incantations pour éviter sa colère. Il forme un couple indissociable avec Bélobog, comme le jour et la nuit. Pendant les festins rituels, une coupe circulait, et les gens adressaient les incantations aux deux dieux.

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A l'origine de la mythologie slave se trouve le dualisme primitif représenté pour la force destructrice par Tchernobog (Чернобог) le dieu noir, le dieu des ténèbres et de la nuit, le dieu du Mal ,l'opposé de Belbog



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Dieu (ou selon certaines sources déesse) du temps, des chiffres, du calendrier, de l'astronomie. Tranquille et posé, il contemple le monde en comptant les secondes et les siècles. Il avait deux visages: l'un semblable au soleil et l'autre à la lune, parce que le soleil marque la succession des jours, et la lune celle des nuits. Les prêtres de Tchislobog possédaient la science du calcul des jours, des mois et des années, ils entretenaient de grandes horloges solaires et lunaires. Devant le temple, une multitude de fleurs était plantée, et chaque espèce des fleurs s'ouvrait à différents moments, de sorte qu'on puisse connaître l'heure en les regardant.




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Ce n'est pas un dieu des plus importants, mais il est toujours connu et honoré. C'est le protecteur de la vie privée, de la propriété, du foyer, des frontières personnelles. Il habite dans le foyer du poêle de chaudes izbas. Sur les limites du territoire des tribus et des villages, on installait des statues de Tchour avec les signes de la lignée gravés dessus. Ces statues étaient considérées comme sacrées, et personne n'osait les toucher par crainte de la punition de Tchour. Certains jours, le chef de la famille marchait sur les limites de sa propriété en menant devant lui des animaux sacrés, chantait en l'honneur de Tchour et lui apportait des cadeaux. Tchour protégeait l'homme des mauvais esprits et d'autres mésaventures. On lui offrait du vin, du miel, des graines, du pain et des fruits. Même actuellement, les enfants disent en jouant : "Tchour, c'est à moi!" pour confirmer son droit de propriété sur une place ou un objet et faire savoir qu'ils n'ont pas envie de les partager. On dit : "Tchour menia!" (Tchour, protège-moi!") en s'adonnant à la divination ou en étant effrayé par quelque chose. Tchour est même censé garder les pensées des hommes secrètes pour les autres.

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Déesse de la terre chez les anciens Slaves. On construisait ses temples uniquement dans les champs, jamais en pleine ville ou village. Elle a trois têtes qui symbolisent les trois composantes essentielles du globe : la terre, l'eau et l'air. Ces têtes symbolisent aussi les montagnes, les vallées et les forêts.


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Dieu de la lune, de la nuit et de la construction, l'un des plus vénérés chez les Slaves de l'Est, seigneur des trois éléments - le ciel, la terre et les souterrains, - il règne sur l'espace et le temps. Dans les contes serbes il a trois têtes: l'une dévore les hommes, l'autre les animaux et la troisième les poissons, ce qui symbolise le lien de Troïan avec les trois royaumes. Il craint la lumière du soleil et ne voyage que la nuit.

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Fils de Rod, frère de Khors, époux d'Azovouchka (fille de Svarog et de Mère Sva), dieu du bétail et de la richesse, protecteur des marchands, des chasseurs et des agriculteurs. Un des dieux les plus anciens. Avec son épouse, il habite sur l'île magique Bouïan. On l'imaginait au début comme un ours, ensuite comme un vieillard barbu et poilu. C'est Vélès qui a appris aux gens à ne pas tuer les animaux mais à les apprivoiser et à les utiliser. Vélès est un des dieux les plus anciens du panthéon slave. Pour l'honorer Vélès, pendant la Maslénitsa (Mardi Gras) et les Sviatki les gens se déguisent en animaux avec des masques et des manteaux en peau retournée. Au printemps, le 24 mars, on fêtait la Komoïéditsa - le jour du réveil de Vélès ours. Son jour est le lundi.


Les fêtes de Vélès sont aussi le 2 et le 6 janvier. C'est également le dieu de la magie, protecteur des volkhves. Il est aussi dieu de la lune et frère du soleil. Après la mort, les âmes montent le long du rayon de la lune vers le portail où ils sont accueillis par Vélès. Les âmes pures continuent leur chemin vers le soleil sur ses rayons, et les autres restent avec Vélès sur la lune pour se purifier ou être renvoyés sur terre où ils se transforment en humains ou en esprits (génies) divers.



Vélès possède plusieurs objets magiques, notamment les gousli: quand il joue et chante, les autres oublient tout en l'écoutant.


Les anciens Slaves avaient l'habitude, pendant les récoltes, de "friser la barbe" - les derniers épis des moissons étaient liés sans les couper en formant une barbe, en l'honneur de Vélès dont le nom signifie "chevelu"








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Vélès (Велес) ou Volos est le fils de Rod, frère de Khors, époux d'Azovouchka (fille de Svarog et de Mère Sva). Il est le dieu du Bétail et de la Richesse, protecteur des marchands, des chasseurs et des agriculteurs.
Il habite sur l'île magique Bouïane avec son épouse.




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Déesse du soir, soeur de Poloudnitsa, Koupalnitsa et Zaria-Zarénitsa.






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Le roi du monde souterrain, frère de Dyï, voïvode (chef de l'armée) de Tchernobog et geôlier dans Peklo en temps de paix. Il est très fort et lourd, couvert de terre, se déplace difficilement et vient uniquement quand ses serviteurs ne réussissent pas. Ses longues paupières vont jusqu'au sol, il ne peut pas les relever tout seul, et ses serviteurs sont obligés de les tenir avec leurs fourches. Son regard est mortel, mais il suffit de ne pas le regarder dans les yeux pour rester indemne. Il ne supporte pas la lumière de soleil et disparaît au troisième cri du coq. Le film du même nom, adaptation d'une nouvelle de Nikolaï Gogol, tourné dans les années 60, a eu un grand succès.





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Déesse du matin, soeur de Koupalnitsa, Poloudnitsa et Vetchorka.




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Dieu de la terre qui possède une grande force. C'est lui qui a créé les montagnes, les collines, les lacs, les mers et les océans. Il prend soin de la terre, mais si les hommes le mettent en colère, il soulève de grosses vagues, provoque éruptions volcaniques et tremblements de terre. Il a des sourcils épais et une longue barbe.


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Si en hiver un vieillard de petite taille, avec des cheveux blancs comme la neige et une longue barbe blanche, tête découverte, pieds nus mais chaudement habillé et portant une massue en fer entre dans un village, il faut craindre de grands froids. C'est l'apparition de Zimnik qui les annonce.

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Déesse de l'aurore chez les Slaves de l'Ouest, épouse de Pogoda (dieu du beau ou du mauvais temps). C'est une jeune femme au visage calme, habillée en rouge et or, elle arrive à vivre en paix avec son époux dont l'humeur est très changeante. Souvent, elle parvient à le calmer, et ces jours-là il fait beau. Elle est aussi la protectrice des récoltes. Pour être aussi belles que Zimtserla, les jeunes filles se levaient tôt - aux aurores - et se lavaient le visage avec de la rosée.


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Gardien du chemin de Vyriï, époux de Diva. Dans la mythologie slave, c'est un loup qui prend parfois l'apparence des autres animaux ou oiseaux. Il naît sous forme humaine, avec un peu de fourrure de loup - signe de naissance miraculeuse. En se transformant, il aide les gens, accomplit des exploits, est considéré comme insaisissable et invincible.

http://www.russievirtuelle.com/mythologie/dieux/zognvolkh.