LEGENDES - FOLKLORE - ÊTRES IMAGINAIRES - PEUPLES
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 L'Italie et son folklore

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Yaelle
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MessageSujet: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 10:48

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- O’ Munaciello
- La Teugghia
- La Befana
- Les mystères de Venise : histoires, mythes et légendes
- La légende de Saint Marc et du pêcheur (Venise)
- La légende de l’ange et du démon (Venise)
- La légende terrifiante du château de Poppi en Toscane
- La légende d’un amour tragique au château Vincigliata (Toscane)
- L’abbaye de San Galgano et l’Epée dans la pierre
- “Ponté della Maddalena “ dit “ Ponte del Diavolo” (Toscane)
- La légende des hurlements de l’évêque dans le château de Crevole (Toscane)
- Le bouc diabolique, Fornovolasco ( Toscane)
- La légende de Lucida Mansi (Toscane)
- La légende d’Azzurina (Emilie-Romagne)
- La légende de Notre-Dame de Rimini (Emilie-Romagne)
- La fontaine des fous (Ombrie)
- La robe mystérieuse
- Savez vous pourquoi les merles ont les plumes noires
- La légende de l’Ombrie
- Sagra dell’ Abete (Basilicate)
- La nuit du cucibocca à Montescaglioso (Basilicate)
- La Bella ‘Mbriana (Campanie)
- La légende du Castel dell’Ovo (Campanie)
- Fantômes du Castel Sant’Elmo (Campanie)
- La Janara (Campanie)
- Légendes de Naples
- Légendes de Dolceacqua (Ligurie)
- Histoire du panettone (Lombardie)
- Le Forgeron de Fabriano (Marche)
- Lago di Carezza (Trentin-Haute-Adige)
- La légende de la ville de Terni (Ombrie)
- La légende de Pizzomunno (Pouille)
- Les Janas  (Sardaigne)
- Légende sarde
- Les vases anthropomorphes (Sicile)




L'Italie et son folklore 19021610502022443816121860
Portofino
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 11:05


► O’Munaciello (Le Monaciello)




L'Italie et son folklore 19021611060322443816121882



Une figure populaire


Figure très populaire à Naples, O’Munaciello (Le Monaciello), en napolitain, est un petit personnage, parfois difforme, vêtu comme un petit moine. Capable d’apparaître de nuit dans les maisons de Naples, il n’est ni bon, ni mauvais. Tout dépend des cas et des situations. Sachez toutefois que si le capuchon du Monaciello est rouge, il sera favorablement disposé envers vous et pourrait même vous laisser de l’argent, mais s’il est noir, mieux vaut ne pas le rencontrer : il pourrait faire des dégats chez vous.

Il se dit que le Monacielle apparaît parfois aux personnes dans la misère et qui n’ont plus aucun recours : il les amène alors à un trèsor, qu’il les invite à partager avec lui. C’est ainsi que s’expliquerait la fortune dont ont bénéficié certains napolitains, d’où l’expression «Force avrà il munaciello a casa» (peut-être a-t-il le Monaciello à la maison). Touefois, si le Monaciello vous apparaît, il est interdit d’en parler à qui que ce soit, sinon ses cadeaux disparaîtron : le secret est donc bien gardé…


L’origine du Monaciello


L'Italie et son folklore 19021611060322443816121883
Selon la tradition, le Monaciello , petit et difforme, n’est ni bon, ni mauvais: tout dépend des cas et des situations.



L’origine de cette figure folklorique est incertaine.


Certains la font remonter à un personnage réel, issu d’un amour contrarié du temps de la domination aragonaise, au XVe siècle. L’enfant, nain et difforme, fut habillé comme un petit moine dans l’espérance d’une guérison miraculeuse. Petit à petit, en raison de son apparence, le peuple lui attribua des pouvoirs surnaturels, essentiellement maléfiques, et continua à croire à sa présence à Naples après sa mort.



L'Italie et son folklore 19021611060322443816121881
Ces entailles creusées dans le tuf servait au possaro pour accéder aux citernes et remonter l’eau à la surface



D’autres relient le Monaciello aux antiques Pozzari, les puiseurs d’ean napolitains qui arpentaient le sous-sol de Naples. En effet, les pozzari pouvaient facilement entrer et sortir des palazzi grâce aux puits qui ouvraient dans la cour de nombreux d’entre eux. Souvent de petite taille pour pouvoir se faufiler dans le dédale des cavités de la Naple souterraine, vêtus d’un habit à capuchon pour se protéger de l’humidité, ils devaient en effet ressembler à l’image du Monaciello.

La légende du Monaciello aurait ainsi tiré de l’embarras quelques Napolitaines qui, découvertes par leur mari alors qu’elles recevaient la visite courtoise d’un pozzaro, auraient prétendu avoir été la proie du Monaciello…

http://www.bellanapoli.fr/decouvrir/figures-napolitaines/figures-populaires/monaciello/
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 11:19

► La Teugghia


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© Pascal Izac



La Teughia fut autrefois rejetée par les fées d’Italie à cause de sa méchanceté. Un trait de caractère qui se lit sur la moitié gauche ravagée, racornie, vieillie de son visage ou se devine à ses habits qui affichent également pour la partie lambeaux et déchirures alors que la moitié droite rayonne de beauté. Celle du Val d’Aoste est célèbre pour commetre ses rapines avec une horde d’orchons, créatures malingres et malfaisante qu’on prétend être ses enfants.


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L’histoire se passe tout au nord de l’Italie, au pied des Alpes naissantes, là où courent les forêts de sapins depuis les sommets des montagnes jusqu’à engloutir les vallées. Plusieurs cavernes étaient hantées du peuple des fées. L’une d’elle faisait beaucoup parler les conteurs, les anciennes et les paysans. Cette fée, qu’on nomme là-bas la Teugghia, avait une progéniture un peu particulière. Les Orchons, ses enfants ressemblaient à des êtres velus, grognant plus qu’ils ne parlaient et qui s’infiltraient de nuit dans les habitations pour y commetre de nombreux larcins. Ils y volaiient principalement de la nourriture, du pain et du lait qu’ils rapportaient à leur mère aimante. Pour les faire fuir, les villageois disposaient un peu partout des plantes de fenouil. Leur odeur repoussait les créatures et si par malheur ils ingurgitaient du pain préparé avec quelques graiens de felouil, la mort les saisissait quelques heures plus tard.

Un jour, un homme qui descendait la montagne vit la Teugghia près de l’une des grottes. La fée était occupée à fendre des bûches. Se gardant bine de présenter sa face vieille et laide, elle fit signe à l’homme de venir l’aider. Elle lui parlait en se tenant de profil, ne laissant apercevoir d’elle que le côté jeune et beau. Elle voulait que le paysan fende toutes ses bûches et le gatigia d’un demi-sourire, lui promettant une bien belle récompense si celui-ci se mettait au travail. L’homme n’était pas dupe. Il avant reconnu la mauvaise fée. Il prétexta que sans cognée, il ne pouvait effectuer la tâche demandée.

«Si cela ne tient qu’à cela!», répondit la fée tout en joignant les mains juste au-dessus de la première bûche, «Cogne donc là-dessus, paysan, et n’aies pas peur de frapper. cela suffira à fendre le bois’». L’homme se saisit alors de la masse posée tout à côté, l’éleva dans les airs et la rabattit de toute la force qu’il possédait. Le choc fut si violent et les mains jointes de la Teugghia traversèrent la bûche pour aller s’enfoncer dans le tronc qui servait d’enclume. Elle se retrouva les mains bien coincées et l’homme éclata d’un rire gras.


« Te voilà bien attraper la fée», s’écria-t-il.

Et sans demander son reste, il partit rejoindre le village et y raconter comment il s’était joué d’une Teugghia. On entendit des jours et des nuits les cris de la fée le maudissant et appelant ses fils pour venir l’aider.

Mais les Orchons qui étaient aussi bêtes que laids eurent toutes les peines du monde à tirer leur mère de cette misère.


http://peuple-feerique.com/fees-lutins-elfes/2016/07/fees-noires-dames-sombres-la-teugghia/
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 20:12

► La Befana


La Befana vient la nuit
avec des chaussures cassées.
Avec sa robe de Romaine
Viva Viva La Befana.



Présentation

La Befana appartient aux figures folkloriques, pourvue de dons, liés à la fête de la Nativité. La légende dit que la Befana passe dans chaque maison où vivent des enfants la nuit précédant l'Épiphanie (le 6 janvier). Ces derniers accrochent une chaussette pas loin de la cheminée ou de la fenêtre. Pour ceux ayant été bons et gentils au long de l'année, la Befana dépose dans leur chaussette des caramels ou des chocolats, en revanche, pour ceux qui n'ont pas été gentils elle remplit les chaussettes de charbon (en réalité, il s'agit aujourd'hui de sucre noir comestible ou de la réglisse qui ressemble au charbon).



L'Italie et son folklore 19021608101922443816122457
https://mattodubai.com/la-befana-the-italian-christmas-tradition/





La Befana est souvent décrite comme une vieille femme volant sur son balai. Mais, à la différence d'une sorcière, elle est souvent souriante et porte une bourse et un sac plein de bonbons, de cadeaux, mais aussi de charbon.

Origine

La fête de la Befana dériverait de vieux éléments folkloriques pré-christianiques, reçus et adaptés de la tradition chrétienne. Une hypothèse suggérée est celle qui relie la Befana avec une fête romaine, qui se déroulait au début de l'année en l'honneur de Janus et de Strena et durant laquelle on s'échangeait des cadeaux.

La tradition fut récupérée par la religion chrétienne. Selon une version de l'histoire que l'on raconte aujourd'hui aux enfants, les rois mages, sur la route de Bethléem pour offrir des cadeaux à l'enfant Jésus, demandèrent leur chemin à une vieille femme. Ils lui proposèrent de les accompagner, mais elle refusa de les suivre. Par la suite, prise de remords, elle prépara un panier rempli de petits gâteaux, fruits secs... et se mit à leur recherche. Mais elle ne retrouva jamais la caravane des rois mages. Elle offrit donc ses présents aux enfants qu'elle rencontrait. Depuis lors, chaque nuit du 5 au 6 janvier, elle apporte des cadeaux aux enfants sages, et du charbon à ceux qui ne le sont pas.


Tradition


Dans certaines maisons, on lui laisse une mandarine ou une soupe de haricots (dans le genre de cette recette de minestrone di verdure) : les enfants espèrent bien sûr trouver des bonbons dans leur chaussette, et pas du charbon ! Tous les magasins et les marchés proposent des chaussettes décorées de Befana et de balais, des poupées Befana dont les yeux s'éclairent, ou d'autres plus traditionnelles aux haillons colorés.

Les représentations de la Befana tendent à se confondre avec la sorcière, au chapeau pointu comme on peut la voir à Halloween, mais on trouve des figurines de la Befana Romana, avec un fichu sur la tête et un vêtement plus proche de la tradition. Pour garnir la chaussette des enfants, les parents peuvent acheter des bonbons mais aussi le carbone, le charbon, le plus souvent une préparation à base de sucre, colorée en noir, dure à se casser une dent ! Pour beaucoup d'Italiens, même si Noël a pris plus d'importance que la fête de la Befana, celle-ci reste une tradition très ancrée qui marque la fin des vacances, des festivités de fin d'année. La Befana arrivait tous les soirs dans les maisons des petits Italiens et leur donnait des cadeaux.

En Italie, pour l'Épiphanie, des biscuits surnommés « Befanini » sont confectionnés en l'honneur de Befana avec un zeste de citron, et, optionnellement, des brisures de chocolat ou des raisins secs.


L'Italie et son folklore 19021608101922443816122458
Befanini
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Befana
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 20:14

► BEFANA



caractéristiques


* Le nom


Le nom "Befana", entendu comme la marionnette féminine exposée la nuit de l'Épiphanie, était déjà répandue dans le dialecte populaire du XIVe siècle, en particulier dans les terres de l'ancienne Étrurie (Toscane et Tuscia dans le Latium septentrional actuel), puis utilisé pour la première fois en italien par Francesco Berni en 1535, puis par Agnolo Firenzuola en 1541. Comme le veut la tradition, la Befana laisse les cadeaux dans une chaussette suspendue à la cheminée, à Dovadola dans l'Appennino Forlivese, la chaussette « la plus longue du monde » est préparée.


L'Italie et son folklore 19021608102022443816122459
https://www.pinterest.com/pin/304555993526415600/



Il existe encore de rares endroits où, en langage populaire, le terme "Pefana" est resté, comme par exemple dans le village de Montignoso, dans le reste de la province de Massa-Carrara, dans celui de La Spezia, ainsi que dans Garfagnana et Versilia. des traditions qui ne correspondent pas aux célébrations habituelles de l’Épiphanie.



Une version religieuse (le résultat de la tentative moderne de "christianiser" la figure de la befana) raconte plutôt que les Trois Sages voyageant à Bethléem ont demandé des informations sur le chemin menant à une vieille femme et insistaient pour qu'elle les accompagne pour apporter les cadeaux à sauveur.



L'Italie et son folklore 19021608102022443816122460
tps://www.italianchildrensmarket.com/products/the-night-of-la-befana?utm_campaign=Pinterest%20Buy%20Button&utm_medium=Social&utm_source=Pinterest&utm_




Alors, les rois Mages partirent chargés de cadeaux (or, encens et myrrhe) pour l’Enfant Jésus.

Ils traversèrent de nombreux pays guidés par une étoile, et en tout lieu, le peuple se précipita à leur rencontre et se joignit à eux.
Il n’y avait qu’une vieille femme qui, au premier abord, voulu y aller, mais à la dernière minute changea d’avis et refusa de les suivre.

Le lendemain, désolée, elle tenta de rejoindre les Rois, mais ils étaient déjà trop loin.
Ainsi, la vieille femme n’a pas vu l’enfant Jésus.

Depuis lors, dans la nuit du 5 au 6 Janvier, volant sur un balai avec un sac sur son dos, la vieille femme va de maison en maison pour apporter aux enfants des cadeaux qu’elle n’avait pu donner à l’enfant Jésus


* Le personnage

La Befana rappelle la tradition religieuse de Sainte-Lucie, qui offrait des cadeaux aux enfants avant elle, comme le faisait saint Nicolas avant l'avènement du père Noël. Ce n’est donc pas mauvais, c’est seulement agacée avec des adultes et grincheuse avec ceux qui n’aiment pas ça parce qu’ils essaient d’être intelligent; mais avec les enfants, elle se montre indulgente et compréhensive, une grand-mère pleine d'attentions et de dons.


* Aspect physique et symbologie


Ce n’est pas une belle femme, jeune et captivante, mais au contraire une petite vieille rétrécie par les maux du froid et de l’âge, avec peu de dents, un visage ridé et parfois, mais pas toujours, un nez très saillant pour souligner la vieillesse et le manque de beauté dû à l'âge.

Le vieil aspect découle d’une représentation symbolique de l’année: une fois réellement terminée, elle peut être brûlée, comme c’est le cas dans de nombreux pays européens, où il existait une tradition de marionnettes en feu vêtues de vêtements usés année (voir, par exemple, le Giubiana et le Panevin ou Pignarûl, Casera, Seima ou Brusa la vecia, le feu de joie du vieil homme qui se déroule à Bologne le 31 décembre ainsi que le "photo du Pupo" à Gallipoli, ou le feu de joie de la Veggia Pasquetta qui ouvre chaque année le 6 janvier le carnaval de Varallo dans le Piémont).


Dans de nombreuses régions d'Italie, l'utilisation de la combustion ou du sciage de morceaux de bois, d'une marionnette à la forme ancienne (remplie ici de bonbons), était l'un des rituels de la fin du carême.
De ce point de vue, même l’utilisation de cadeaux reviendrait à une valeur propitiatoire pour la nouvelle année.



* Les vêtements et les chaussures


Afin de s’abriter convenablement, la Befana porte de longues plaques lysées et marbrées ; elle porte souvent un tablier. EIle utilise également de lourdes chaussettes anti-froid et des chaussures confortables, mais pas des bottes à Gascon bien plus adaptées aux sorcières des contes de fées.
Sur les épaules, parfois replié sur lui-même, elle porte toujours un châle de laine épais et coloré et non une cape flottante, comme il arrive parfois à de la trouver sur le net.


* Le mouchoir

Befana ne doit pas être confondu avec les sorcières de la tradition anglo-saxonne. Une vraie Befana, en fait, n’a pas de chapeau pointu, comme il apparaît souvent sur de nombreux sites, blogs, et même dans certaines publicités télévisées. Utilisez plutôt un mouchoir en tissu épais (pezzóla) ou une écharpe de laine nouée de manière saillante sous le menton.


* Le balai

Il a un balai, souvent utilisé pour se pencher ou voler brièvement. Dans l’imaginaire, la Befana monte le balai par opposition aux représentations de sorcières, c'est-à-dire les branches sont devant elle. Même dans ce cas, l’iconographie spécifique de Befana n’est pas totalement comparable à celle des sorcières.


* La chaussette

Une autre erreur fréquente d’image" de la Befana est celle liée au sac de cadeaux: en réalité, la vrai Befana apporte ses cadeaux, son charbon et son ail dans des sacs en jute non cousu et déchiquetée qui prennent la forme d'énormes chaussettes ou de boîtes en osier dépendent de la territorialité et de la tradition du lieu où elle est célébrée.



* Charbon



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https://kelleaime.wordpress.com/2017/12/18/origine-befana/#more-11179


Selon la tradition orale, la Befana offre des cadeaux à de bons enfants ou du charbon et de l’ail à des enfants coquins. Le charbon - ou même la cendre - de l'ancien symbole rituel des feux de joie était initialement inséré dans des chaussettes ou des chaussures avec des bonbons, en mémoire, en effet, du renouvellement saisonnier, mais aussi des marionnettes brûlées. Du point de vue de la morale catholique des siècles suivants, seuls du charbon et / ou de l'ail étaient insérés dans des chaussettes et des chaussures à titre de punition pour les seuls enfants qui s'étaient mal conduits au cours de l'année précédente.



https://it.wikipedia.org/wiki/Befana
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 20:17

[color:e79f=# ffff6b]Poésie de Giovanni Pascoli :



Viene viene la Befana,
vien dai monti a notte fonda.
Come è stanca la circonda
neve, gelo e tramontana.
Viene viene la Befana.


Elle vient, elle vient la Befana,
Elle vient de la montagne pendant la nuit.
Comme elle est fatiguée, l’entourent
la neige, le gel et le vent.
Elle vient, elle vient la Befana.


https://www.chantdesfees.fr/2016/12/28/autour-de-la-galette/




L'Italie et son folklore 4lplw1



LA BEFANA (Anna Galore )


La BEFANA autrefois appelée « STRIA » (mégère ou sorcière) était attendue avec anxiété par les enfants qui, en ce temps-là ne recevaient que quelques modestes cadeaux.
On réchauffait la pièce où la vieille sorcière devait venir, en passant par la cheminée. Afin qu’elle restât le plus longtemps possible, on mettait sur la table différents mets, des fruits et un peu de vin. On mettait aussi du foin sur le seuil de la maison pour son âne. On pendait à la cheminée de vieilles chaussettes : le récipient typique pour accueillir la générosité de la « Stria ».


L'Italie et son folklore 19021608102122443816122462
https://www.italianchildrensmarket.com/products/viva-la-befana-greeting-card




La sorcière offrait la couronne, espèce de chapelet dont les grains étaients faits de châtaignes cuites, de pommes et d’oranges. Tous ces fruits étaient enfilés sur une ficelle:
les châtaignes, groupées par dix, étaient les « Ave Maria »(je vous salue Marie), les pommes le « Padre Nostro » et, dulcis in fundo, une orande finissait le rosaire.

On s’empressait d’achever le ménage, de crainte que la Vieille ne vienne tout déranger.
Les garçons des hameaux allaient dans la forêt chercher du bois de rouvre, des « visoni », c’est à dire des flèches sèches de houblon, des souches qui brûlaient facilement et rangeaient tout ce bois en tas dans la cour, dans l’attente d’exécuter la vieille sorcière.

Après son passage, les garçons s’amusaient avec leurs cadeaux: surtout des fruits, déposés par les parents dans les chausettes pendues à la cheminée, et appelés « buijelo » en dialecte vénitien.

La nuit des Rois, parmi les cris, les chants et les pleurs d’enfants, on brûlait la vieille sorcière, sorte de pantin de paille, vêtu de guenilles, lié à un poteau au-dessus du feu, dans la cour. On attendait alors, en mangeant et en plaisantant, que le feu « vengeur », finisse de brûler les cendres de la Vieille, qui avait été très généreuse.

Dans chaque hameau on pouvait voir de grands feux qui animaient vallées et monts, et éclairaient la ciel qui, peu à peu, s’obscurcissait au fur et à mesure que les feux s’éteignaient.
En italien, « Befana » est à la fois le nom de la fête de
l’Epiphanie et le nom de la sorcière. Il paraît que l’on peut toujours l’apercevoir sur son balai, dans le ciel nocturne du 5 au 6 janvier, toute de noir vêtue, les souliers élimés et percés, portant un énorme sac sur le dos.
Elle apporte des friandises aux enfants sages… et du charbon aux autres.


http://www.annagaloreleblog.com/2008/02/25/canzoniere-contes-ditalie/
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 20:57

LES MYSTERES DE VENISE : HISTOIRES, MYTHES ET LEGENDES


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Dans le quartier de Cannaregio, non loin de la gare, se trouve la maison d’un peintre célèbre, originaire de Venise, Jacopo Robusti, plus connu sous le nom de Tintoret.

Au numéro 3399 de Fondamenta dei Mori, se trouve la maison familiale de l’artiste. Sur la façade, une plaque commémorative indique que le peintre a vécu dans cette maison.


L'Italie et son folklore 19021608441922443816122507


Mais, chose curieuse, vous y verrez également un bas-relief représentant : Hercule avec une massue. Et si, ce personnage figure sur ce mur, on le doit à un épisode étrange, survenu dans la vie de l’artiste.

La fille aînée de Tintoret, Marietta, s’apprêtait à faire sa première communion. Avant que les enfants puissent recevoir le sacrement, il était de traditon, qu’ils se rendent à la Chapelle de la Madonna dell’Orto, et reçoivent chaque matin, pendant dix jours, l’eucharistie.

Quand vint le tour de Marietta de se rendre à la chapelle, elle rencontra en chemin, une vieille dame, qui lui fit une étrange proposition. Si la jeune enfant voulait devenir aussi pieuse que la Sainte Vierge, il lui faudrait conserver, à l’abri des regards, les dix hosties qu’elle allait recevoir. Elle devait les cacher dans un endroit sûr puis, les remettre à la vieille dame.

Incrédule, et naïve, la petite Marietta fit ce que lui avait ordonné l’inconnue. Elle cacha les hosties dans une boîte, derrière l’abreuvoir, au fond du jardin de sa maison.

Tintoret possédait des cochons et une ânesse, habitués à dormir à cet endroit-là. Au bout de cinq jours de ce manège, à récuperer les hosties et les disposer au fond de la boîte, les animaux ne pouvaient plus se mouvoir. Ils restaient allongés, sans que le moindre coup de bâton ne puisse les faire se relever. Devant le désarroi de son père, la jeune fille lui expliqua sa rencontre avec la vieille dame, et tout le reste de l’affaire.

A cette époque,  à la fin du XVIe siècle, il n’était pas rare d’assister à des rites étranges, liés à la cabale et à la magie. Tintoret, méfiant voulait pouvoir confondre la vieille dame. Il demanda à sa fille de poursuivre son rituel jusqu’au dixième jour.

Ainsi le dixième jour, la vieille dame se rendit au domicile du peintre pour obtenir de sa fille les dix hosties. Marietta laissa entrer l’inconnue. A l’étage supérieur, Tintoret attendait l’intrigante, armé d’un bâton de tilleul.

Le matin même, le peintre avait pris soin de ramener les hosties à la Chapelle de la Madona dell’ orto. Il brandit alors le bâton sur la vieille, qui n’était autre qu’une sorcière. Afin de s’enfuir, elle se transforma en chat. Bondissant sur les murs et les meubles, elle espérait pouvoir se soustraire à la colère du peintre. Ne parvenant à trouver une issue, elle finit par traverser le mur en laissant dans la façade un large trou, que le Tintoret s’empressa de refermer.

Pour assurer la protection de son foyer, il fit apposer sur le mur, la figure d’Hercule armée d’une lourde massue. On entendit plus jamais parler de cette sorcière, et Tintoret put mener une existence paisible, entouré de toute sa famille.



L'Italie et son folklore 19021608441922443816122509


Légendes vénitiennes et histoires de fantômes, Alberto Tozzo Fei, Elzeviro, 2006.
Source :  https://www.les-mots-sur-le-bout-de-la-langue.com/single-post/2017/10/02/Entre-contes-et-l%C3%A9gendes-Venise-comme-vous-ne-lavez-jamais-vue


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Non loin de là; sur la place, dite Campo dei Mori, on peut admirer, quatre stautes blanches. Elles représenteraient les frères Mastelli, des riches marchands d’étoffe d’origine grecque, venus s’établir à Venise, au XIIe siècle.

Ces frères étaient connus dans toute la ville comme des hommes d’affaire sans scrupule. Seul l’appât du gain dictait leur conduite. Personne n’osait s’en prendre à eux, de peur de vivres représailles. Leur fortune, les rendait intouchables, mais, un soir de février, une intervention divine se chargea de les punir.

Par une fin de journée hivernale, une pauvre femme se présenta à la boutique des Mastelli. Veuve depuis peu, elle se retrouvait seule pour subvenir aux besoins de ses enfants. Son défunt mari possédait une mercerie, non loin du Rialto. Elle devait utiliser toutes ses économies pour acheter des marchandises, et poursuivre le commerce de son époux.

Elle souhaitait investir dans des tissus, de qualité, venus des Flandres. Voyant là, une cliente à duper, l’aîné des frères se chargea de la pauvre veuve. Il lui fit miroiter des tissus sans valeur qu’il comptait lui vendre à prix fort. Malhonnête au possible, il espérait se faire de l’argent aux détriments de la pauvre femme.

Comme il avait pris l’habitude de le faire, pour se dédouaner de la moindre escroquerie, il déclara, avec véhémence : «Puisse le Saint des Saints transformer sur-le-champ ma main en pierre si ce que j’affirme n’est pas vrai !».

ses frères, à leur tour, jurèrent avec la même arrogance. Mais, ce qu’ils ignoraient, c’était la vraie identité de la veuve. Il s’agissait de Sainte Madeleine. Elle s’était dissimulée sous les traits d’une pauvre veuve pour confronter les frères, et mettre à jour toutes leurs manigances.

Pris à leur propre jeu, les frères Mastelli ne pouvaient nier leur forfait. La Saitne s’écria alors, «qu’il advienne de vous ce que vous avez décidé. Malhonnête, hypocrites, vous deviendrez des sépulcres blanchis!».

Et c’est ainsi, qu’au petit matin, les employés des frères Mastelli découvrirent, plantées en plein milieu de la boutique d’étoffe, des statues blanches, dont ils ignoraient la provenance. Étrangement, ils retrouvèrent dans les visages figés, les traits de leurs patrons. Depuis, ce jour, on ne revit plus jamais les quatres frères. On dit que les soirs de grand froid, durant le mois de février, la statue d’Antonio Rioba, l’aîné des Mastelli, se met à pleurer. On raconte aussi, que si une personne à l’âme pure, pose sa main sur la poitrine des statues, elle entendra les battements d’un coeur.



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Légendes vénitiennes et histoires de fantômes, Alberto Tozzo Fei, Elzeviro, 2006.


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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 21:01

En vous rapprochant du quartier de l’hôpital civil, anciennement, Scuola di San Marco, vous pourrez pénétrer dans ce que fut la résidence du dernier sonneur de cloches de Saint-Marc. L’homme, dont on a oublié le nom, mesurait plus de deux mètres et avait des mains démesurément grandes. Il vécut à la Corte Bressana jusqu’à sa mort.

On raconte qu’un jour, le directeur d’un institut scientifique, impressionné par les proportions hors normes du sonneur, lui demanda de pouvoir récupérer son corps, à sa mort, pour en étudier le squelette. L’homme de science venait rendre des visites régulières à celui qu’il considérait comme un géant, espérant lui faire accepter sa proposition.

Lassé de ses visites pressantes, le sonneur de cloche, qui ne gagnait pas très bien sa vie, accepta, la proposition en échange d’une belle somme d’argent.

Le professeur était beaucoup plus vieux que lui, il pensait lui survivre, et avoir une sépulture digne de ce nom. Ravi de cette transaction, le scientifique s’écria : « à ta mort, je poserai ton squelette dans une grande châsse en verre et je te mettrai dans ta main, une petite cloche. Tu seras le gardien de mes collections.»

Une fois la somme empochée, le sonneur se rendit à la taverne du coin. Après avoir bu plus que de raison, il reçut un coup sur la tête et mourut, rapidement de ses blessures.

Actuellement, au sein des collections du musée d’histoire naturelle de Venise, au Fondaco dei turchi, le public peut voir cet étrange squelette.
La légende raconte, qu’à la nuit tombée, le squelette s’échappe du musée pour aller faire sonner la plus grosse cloche du campanile de Saint Marc, la Marangona.

Entre fiction et réalité, la frontière s’avère tenue!


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Légendes vénitiennes et histoires de fantômes, Alberto Tozzo Fei, Elzeviro, 2006.


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Maintenant, si vous vous aventurez jusqu’à l’entrée de l’hôpital civil, une autre anecdote vous fera frisonner, car vous pourrez la vérifier de nos propres yeux. La légende, dont je vais vous parler, est très connue des habitants du quartier.

Elle remonte au XVIe siècle et à la construction de la façade de la Scuola San Marco. A cette époque, les étrangers et les juifs résidaient sur une île, la Giudecca. Ils pouvaient y résider et faire des affaires dans la ville de Venise. Mais, ils se devaient de vivre entre eux, à l’écart des vénitiens.

Un jeune homme naquit d’une relation inconvenable entre une vénitienne, du quartier de Cannaregio et un marchant turc qui vivait à la Guidecca. Il grandit tiraillé entre ces deux origines.

Vivant avec son père, il rendait parfois visite à sa mère. Jeune homme perturbé et violent, il avait pris l’habitude de battre sa mère, lui reprochant sa double identité. Rejeté par chacune des communautés auxquelles il appartenait, il la tenait responsable de ses malheurs.

Un jour, lors d’un accès de colère, il poignarda sa mère, et lui arracha le coeur. Terrifié par son acte, il s’enfuit, le coeur de sa pauvre mère encore battant dans sa main. De désespoir, il se jeta dans les eaux de la lagune où il disparut totalement.

Cesco Pizzigani, assista, malgré lui, à la scène. Il s’agissait d’un tailleur de pierre devenu mendiant, qui, depuis la mort de sa femme, passait son temps, de jour, comme de nuit, sur les marches de la Scuola di San Marco.



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Du temps de sa splendeur, il avait participé à la réalisation de la façade. Mais, la maladie de sa femme, et les soins devaient lui coûter toute sa fortune. Alors pour soulager sa peine, il restait devant le monument qu’il avait aidé à construire.

Pour s’occuper, il s’amusait à graver sur les murs de nombreux dessisn. Parmi eux, figure une silhouette coiffée d’un turbant et brandissant dans sa main droite un coeur….



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Légendes vénitiennes et histoires de fantômes, Alberto Tozzo Fei, Elzeviro, 2006.



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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 21:11

► Le dernier regard des condamnés à mort
(les colonnes roses du Palazzo Ducale (palais ducale)



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Colonnes rouges du Palais Ducal, photocrédit Elisa Broccoli (IG)
https://www.vivovenetia.com/blog/cinq-choses-inhabituelles-a-decouvrir-a-venise/



Entre les deux colonnes du Palazzo Ducale situé sur la Place Saint-Marc, on distingue deux colonnes roses. C’est à cet endroit que le Doge prononçait les condamnations à mort. Et c’est là qu’était installé l’échaffaud, tourné vers la tour de l’horloge afin que les condamnés à mort puissent voir l’heure exacte de leur mort.

Pour rejoindre le lieu de leur exécution, ces derniers traversaient le Pont des Soupirs, l’un des plus beaux lieux de Venise.

Selon la légende, c’est ici qu’ils poussaient leur dernier soupir avant l’exécution.


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Pont des soupirs https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_des_Soupirs



SOURCE : https://fr.bedandbreakfast.com/info/vacanciers/escapades/chambre-hote-italie/les-mysteres-de-venise
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 21:15

► Des découvertes spectrales sur l’île de Lazzaretto Nuovo



Il y a un peu plus de dix ans, dans le cimetière de Lazzaretto Nuovo (une petite île toute proche de Venise), un groupe d’archéologues a mis au jour les restes de ce qui pourrait bien être une Nachzehrer, un genre de vampire au féminin. Selon la légende, cette créature mythologique se nourrissait des cadavres des victimes de la peste. Au XVIIe siècle, Venise fut décimée par une épidémie qui élimina un tiers de sa population. Pour tuer cette créature, on lui enfonça une brique dans la bouche afin de l’empêcher de se nourrir des dépouilles. Une histoire glaçante !



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https://fr.bedandbreakfast.com/info/vacanciers/escapades/chambre-hote-italie/les-mysteres-de-venise
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 21:22

► La légende de Saint Marc et du Pêcheur




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Il était une fois un vieux pêcheur qui vivait et travaillait à Venise. Cet honnête homme travailleur n'avait que très peu de possessions en dehors de son bateau et de ses filets, mais il était heureux avec le peu qu'il avait. Chaque soir, après le travail, il menait son bateau sous le grand pont en marbre près du palais des Doges, ancrait son bateau et dormait là tranquillement jusqu'au matin. Il aimait sa petite vie simple et considérait ce pont qui l'abritait comme son "palais de marbre"!



L'Italie et son folklore 19021609244622443816122544



Il y avait souvent des orages à Venise pendant les mois d'hiver mais le pêcheur se sentait normalement protégé sous ce pont. Mais un soir au mois de Février, un orage terrible s'abattit là pendant trois jours; Venise était attaqué par des vagues torrentielles et des marées gonflées! Les tourbillonnement d'eaux des canals brisèrent les amarres du bateau de ce pêcheur et le balaya au large. Il réussit enfin à se hisser jusqu'aux berges sur les marches à côté de la Riva de San Marco.

Il fut forcé d'attendre là tout en regardant son précieux bateau se faire démonter par les vagues déchainées. Alors qu'il se tenait là, impuissant, un homme descendit les marches pour se tenir à ses côtés.

Le pécheur connaissait beaucoup de monde à Venise mais il n'avait jamais vu cet homme. L'étranger lui demanda de l'emmener en bateau jusqu'à l'île de San Giorgio.

Le vieil homme fit une grimace et lui indiqua les conditions des eaux, le prévénant que son bateau pouvait être totalement détruit dans une telle bataille avec la mer! Mais l'étranger le supplia, insistant que c'était d'une extrême urgence et qu'il lui donnerait une grosse récompense pour son courage.

Après un long soupir, le pêcheur accepta et il l'emmena en bateau avec beaucoup de difficulté jusqu'à l'île. Arrivé là, l'étranger descendit du bateau et revint accompagné d'un charmant jeune chevalier et il demanda qu'on l'emmène jusqu'à une autre île pour aller chercher quelqu'un d'autre.

Après de longues discussions, le vieil homme accepta enfin et continua sa quête exténuante. Ils récupérèrent un évêque avant de se rendre jusqu'à l'embouche de la mer.



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C'est là que le vieux pêcheur vit auelaue chose d'horrible, un navire rempli de démons noirs dont les hurlements vous font frissonner. Le vieil homme, terrifié, s'agenouilla et se mit à prier, mais ces trois passagers se levèrent et se signèrent du signe de la croix alors que le navire maléfique s'approchait.

Soudain, l'orage cessa et le navire maléfique et ses occuppants disparut avec un grand fracas! L'étranger lui demanda alors de les ramener sur les îles où ils les avaient récupérés.

Stupéfié, le pêcheur s'accomplit sans discuter cette fois et, une fois qu'ils retournèrent sur la Riva di San Marco, l'étranger lui dit enfin qui il était. C'était Saint Marc, le saint patron de Venise et ces deux camarades, le chevalier St George et St Nicolas, l'évêque.

Ensemble, ils venaient de sauver Venise lui permettant d'échapper à un péril affreux, et il lui ordonna de raconter ce qu'il avait vu au Doge dès le matin.

" Mais comment pourraient-ils croire une telle histoire?" demanda le vieil homme. St Marc lui donna un anneau et lui dit que le Doge le croierait sans aucun doute sur présentation de cet anneau. La vérité est que cet anneau avait été déclaré perdu par les trésoriers du palais le matin-même et le Doge accepta que seul St Marc lui-même pouvait l'avoir pris.

Le vieux pêcheur fut grandement récompensé pour son courage et à sa mort, une gravure en marbre fut sculptée sur le même pont sous lequel il avait dormi toute sa vie en honneur de son rôle d'assistance aux saints pour sauver la cité de Venise d'un navire plein de démons !


https://www.italy-villas.fr/en-italie/2014/sites-touristiques/legendes/saint-marc-et-le-pecheur
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 21:29

► La légénde de l'ange et du démon



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Cette légende mémorable se tient dans la cité de Venise et elle est représentée par la gravure d'un ange en marbre blanc sur la façade d'un vieux palais de la cité. L'histoire commence avec un avocat riche et puissant à Venise; c'était le meilleur dans son domaine, mais il n'avait pas d'états d'âmes et les habitants de Venise avaient peur de lui.

On disait qu'il devait avoir une sorte de contrat avec le diable parce qu'il était si méchant et rusé pour gagner ses procès. Les servants, effrayés par le personnage, fuyaient son palais et bientôt l'avocat se retrouva seul sans personne avec qui communiquer. Il se sentait si seul, et il devint encore plus aigri dans ses pensées.

Le Diable se réjouit de le voir si pitoyable, mais il voulait être bien sûr que l'avocat lui vendrait enfin son âme puisqu'il y avait encore quelque bonté dans son coeur. Alors il s'arrangea pour rencontrer l'avocat sous la forme d'un petit singe noir.

Mail il agissa très différemment d'un singe normal, il lui montra qu'il pouvait cuisiner, récuperer des choses pour lui, et l'avocat, très heureux de cette nouvelle compagnie l'accueillit dans sa demeurre.

Depuis les cieux, un ange observa cette scène avec tristesse. Depuis des années, l'avocat avait été fermé à toute sorte de noble guidance qu'il avait essayé de lui faire passer, mais il décida d'essayer de l'aider une dernière fois avant qu'il ne soit totalement perdu dans les griffes du Diable.



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Il rendit visite à l'avocat sous la forme d'un vieil ami et passa des heures à discuter aimablement avec lui. Il demanda très vite de rencontrer le petit singe noir dont il parlait si affectueusement.

Le Diable écoutait la conversation qui le mit en colère et l'effraya, il se retrancha immédiatement dans un coin de la maison pour se cacher. Mais ils finirent par le trouver et l'ange se pencha pour toucher la créature et révéler son identité.



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C'est ainsi qu'apparut la vrai forme du Diable et il fit un bond jusqu'au mur au fond de la pièce perçant un trou immense dans le mur et il disparut avec grand fracas dans les flammes de l'enfer!

L'avocat réalisa très vite ses erreurs et il supplia l'ange de lui pardonner lui promettant de changer pour le meilleur.

L'ange, ravi d'avoir retourner cet homme au côté bon et au noble l'humanité accepta et c'est ainsi que l'avocat fut heureux pour le reste de sa vie.




https://www.italy-villas.fr/en-italie/2014/sites-touristiques/legendes/l-ange-et-le-demon-de-venise
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeSam 16 Fév - 21:47

► La légende terrifiante du château de Poppi en Toscane! (Toscane)



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la légende incroyable d'une jeune fille jolie et terrible appelée Matilda .

Elle était la plus belle femme de la terre, convoitée par tous les hommes. Mais elle épousa très jeune l'homme le plus puissant de Poppi . Il faisait partie de la « Guidi » qui gouverna la Toscane avec une main de fer. C'était un vieil homme qui passait beaucoup de son temps en voyage d'affaires militaires. Mathilde n'avait pas d'amour pour son mari âgé, il était sévère et ne pouvait pas satisfaire ses besoins. Elle était envieuse des gens ordinaires qu'elle regardait de par son château. Ces gens étaient libre de se marier et semblaient mener une vie aussi insouciante.



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© Eric Masson
http://www.villa-toscane.com/toscane-article-castello-de-poppi-54.html




Elle demanda à des jeunes célibataires admissibles de venir au château pour faire quelques travaux de réparation ou de lui fournir un divertissement. Ils faisaient facilement tout ce qu'elle demandait car ils sont tous rapidement tombé amoureux de la belle Mathilde. Elle baignait dans cette affection abondante et chaque soir, elle choisissait l'un de ces hommes pour passer la nuit dans sa chambre avec elle.

Le lendemain matin, avant le lever du soleil, elle les faisait sortir par une porte arrière pour éviter d'être surprise en plein adultère. Mais ces hommes ne quittaient jamais le château en vie. Ils marchaient vers une trappe qui se dérobait sous leurs pieds.Ils mouraient tous d'une mort sanglante, entre les lames de rasoir tranchantes et de verre brisé !



L'Italie et son folklore 19021609464522443816122555
http://www.villa-toscane.com/toscane-article-castello-de-poppi-54.html



Matilda se plaisait dans ses plans monstrueux et continuait de profiter de ces pauvres hommes. Mais, les habitants ont commencé à remarquer l'augmentation du nombre d'hommes qui «disparaissaient» mystérieusement après avoir travaillé au château de Poppi.


Des terribles rumeurs au sujet de Matilda se répandirent comme une traînée de poudre à travers le pays et, la fin de cette légende raconte qu'un très grand nombre habitants ont fait irruption dans le château et ont capturé Mathilde et la piégea dans une des tours du château. Ils ont construit des portes et la laissa mourir d'une mort lente pour ses péchés.



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https://www.tuscany-villas.fr/en-toscane/2013/sites-touristiques/chateaux/legende-du-chateau-de-poppi
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 10:44

L’abbaye de San Galgano et l’Epée dans la pierre


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Nous sommes au douzième siècle en Toscane, Italie. Après une jeunesse libertine, le chevalier Galgàno Guidotti abandonna ses titres et possessions pour faire ermitage dans la campagne siennoise, dans un lieu aujourd'hui nommé Cappella di San Galgano a Montesiepi ; dans la plaine proche, une abbaye cistercienne fut construite, vingt ans après sa mort, en 1201 pour l'honorer.

Galgano Guidotti était un chevalier, un jour en allant rejoindre son ancienne fiancée à la demande de sa mère, il fit une chute de cheval, il eut alors une vision d’un archange, l’archange Saint Michel, qui lui dit de renoncer aux choses matérielles. Le chevalier dit qu’il serait aussi difficile pour lui de se détacher des choses matérielles que de séparer une roche en deux.

Pour le prouver, le chevalier frappa une roche avec son épée et au lieu de se briser, elle s’enfonça dans le rocher très facilement. Galgano devint un Hermite à partir de ce moment-là et s’isola jusqu’à sa mort à coté de son épée…



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Source : Wikipedia


Une abbaye fut bâtie à cet endroit, l’abbaye de Saint Galgano près de Montesiepi où l’on peut encore voir cette épée.

Pendant longtemps on pensa que cette épée était une supercherie, mais des analyses effectuées en 2001 montrèrent que l’épée est bien enfoncé dans le rocher, d’après les mesures effectuées la lame s’enfonce bien sur une bonne longueur à l’intérieur du rocher. Les chercheurs pensent que la tombe du chevalier se trouverait à proximité, et il semblerait qu’une cavité se trouve sous le rocher cette cavité mesurerait environ deux mètres sur un mètre.

Jusqu’à présent on n’a aucune preuve historique de son existence.

Ce symbole (passage de la violence de la guerre à la paix de la religion) sert de représentation de la croix par la garde et la poignée restant visibles émergeant du rocher. Quatre années après sa mort, il fut canonisé par le pape Lucius III.

Saint Galgano est né en 1148 à Chiusdino, dans l'actuelle province de Sienne, en Toscane et mort le 30 novembre 1181.

Au cours des siècles l’épée dans la pierre et sa légende ont conduit à l’Abbaye des pèlerins et des visiteurs provenant de tous les pays du monde. Les nombreuses ressemblances avec les contes du cycle d’Arthur ne sont peut-être pas passées inaperçues.

Beaucoup d’historiens ont souligné l’incroyable ressemblance du nom du saint, Galgano, avec celui d’un des chevaliers de la Table Ronde, Galaad, qui, d’ailleurs, était d’origine romaine.



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https://novafranciablog.wordpress.com/2016/04/11/la-legendaire-epee-dans-la-pierre-de-labbaye-de-san-galgano-en-toscane-associee-a-lepee-excalibur/


D’autres historiens ont remarqué la ressemblance avec le nom du plus jeune des chevaliers du Roi Arthur : Sire Gauvain. Naturellement, l’épée dans la pierre est associée à Excalibur et un livre récent de l’auteur Mario Moiraghi, « L’énigme de Saint Galgano « , propose une explication intéressante de toutes ces coïncidences.

L’auteur soutient que l’histoire de l’épée dans la pierre vient de la Toscane, en Italie et non des régions celtiques de la Grande-Bretagne ou de la France, et qu’elle a été ajoutée à la légende du Roi Arthur ultérieurement.

Moiraghi soutient sa thèse en s’appuyant sur des preuves scientifiques qui datent l’épée de l’abbaye à l’année 1180, donc à un moment précédent toute référence littéraire à l’épée dans le cycle d’Arthur. L’auteur souligne également que l’enquête qui a mené à la canonisation de Saint Galgano contient une série de faits identiques à la légende de Perceval, celui qui trouva le Saint Graal.

Si ces hypothèses étaient vraies, alors la légende d’Excalibur pourrait provenir de la Toscane, et avoir été exportée vers la France par les moines cisterciens, dont la responsabilité dans la diffusion des légendes du Roi Arthur est largement reconnue.
D’ailleurs l’abbaye consacrée à Saint Galgano et la chapelle consacrée au tombeau de Roi Arthur à Glastonbury remonteraient à la même période et ceci offrirait encore un autre lien entre cet endroit magique en Toscane et le plus légendaire de tous les rois.

http://homme-et-espace.over-blog.com/2015/11/l-impossible-epee-dans-la-pierre-de-l-abbaye-de-san-galgano.html
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 11:05

La légende d'un amour tragique au château Vincigliata (Toscane)




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La légende remonte au 13e siècle et raconte l'histoire d'Uberto et Bianca, deux jeunes amants déchirés par des querelles politiques amères. Tous deux étaient issus de deux puissantes familles de nobles florentins qui avaient été de féroces ennemis pendant une longue période. Ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux presque instantanément, mais ont été contraints de garder leur amour secret. Mais le père de Bianca, Giovanni, découvrit leur amour et interdit à sa fille de quitter le château pour ne plus voir Uberto.

Ensuite, Giovanni a été appelé à la guerre et était sur le point de mourir, mais il a été sauvé et soigné par nul autre que Uberto ! Il a vu le courage et la grâce de l'amant de sa fille et en retour lui a donné la permission de l'épouser.



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Le grand jour est enfin arrivé et on pouvait ressentir une grande excitation autour du château! Mais quand Uberto rejoignit le château pour la cérémonie, il a été brutalement attaqué et assassiné par certains membres maléfiques de la famille de Bianca, scandalisés par cette union soudaine entre deux familles qui se haïssaient les uns les autres avec amertume.


Bianca a vu cet horrible incident de la plus haute tour du château, et dans le désespoir de rejoindre Umberto, elle est tombée plusieurs fois et s'est gravement blessée sur son chemin. En voyant son amant mort, elle s'est effondrée d'épuisement et son cœur se brisa en morceaux. La légende veut que la pauvre Bianca est morte de douleur un peu plus tard, son cœur brisé.



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Aujourd'hui, les visiteurs peuvent se promener autour du château où cette histoire aurait eu lieu et certains ont même affirmé avoir vu son fantôme errant, portant toujours sa robe de mariée ensanglantée.



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http://www.villa-toscane.com/toscane-article-chateau-de-vincigliata-57.html




TEXTE : https://www.tuscany-villas.fr/en-toscane/2013/sites-touristiques/chateaux/legende-tragique-du-chateau-de-vincigliata
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 11:16

« Ponte della Maddalena » dit « Ponte del Diavolo » (Toscane)



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Aujourd’hui, il Ponte « Del Diavolo » et sa légende.
Ce pont, édifié semble t-il au 13ème siècle, est situé en Garfagnana entre Lucca et Barga, sur une branche
de  «l’antica via Francigena» . Cette voie est l’ancien chemin qui mène de Canterbury à Rome, C’est une importante voie de pélerinage médiévale qui a été récemment l’objet d’études, d’un balisage et d’une reconnaissance par le Conseil de l’Europe. On peut la parcourir à pied ou à vélo. Elle traverse la Toscane de « Luni »  à « Altopascio » .


Ce pont unit les deux rives du fleuve « Serchio » . Sa construction remonte au temps de la Comtesse Mathilde de Toscane, dite de Canossa (1046/1115) qui eut une grande influence sur la région Toscane. Le nom de cette comtesse est encore employé de nos jours dans l’expression : « aller à Canossa »  pour évoquer un lieu ou une occasion de soumission, de pénitence ou d’humiliation en référence à l’empereur du Saint Empire romain germanique Henri IV qui en 1077 dû venir s’agenouiller devant le pape Grégoire VII, au chateau de Mathilde, à Canossa pour que le saint Père lève l’excommunication qui le frappait.

L’aspect actuel du pont est dû à sa reconstruction effectuée par « Castruccio Castracani » (1281-1328) condottiere (Chef de soldats mercenaires en Italie) et Duc de Lucca. Cet étrange pont en pierre, en forme de dos d’âne, édifié dans les environs de Borgo a Mozzano, est connu sous plusieurs appellations : certains le nomment « il ponte della Maddalena » en référence à un petit oratoire situé non loin de là ; ou bien « Ponte di Matilde Di Canossa » ; Et il est connu de tous dans la région sous le nom [/color=#ccccff]« del Ponte del Diavolo »[/color]. Il est vrai que nous sommes ici en Garfagnana, une terre riche de légendes et d’innombrables contes fantastiques qui parlent de fées et de lutins…



La légende raconte : « Il était une fois…un brave maçon qui vivait dans un bourg sur les rives du Serchio. Les habitants du petit village lui demandèrent de construire un pont qui réunirait les deux rives du fleuve. L’habile maçon se mit tout de suite à l’ouvrage mais très rapidement il s’aperçut qu’il ne pourrait pas tenir sa promesse. Cela le rendit très malheureux et bien que redoublant d’effort et de courage il dût admettre qu’il n’y arriverait pas.


C’est alors qu’il pensait au déshonneur de ne pas avoir tenu parole que le diable lui apparu sous l’aspect d’un respectable homme d’affaires. Celui-ci  finit par le convaincre que s’il acceptait son aide, le pont serait terminé en une seule nuit ;  bien qu’incrédule et à contre coeur, le pauvre homme accepta le marché . Il promit au diable de lui donner l’âme de la première personne qui passerait sur le pont achevé.

Le lendemain matin, lorsque les villageois s’éveillèrent ils furent stupéfaits de découvrir l’ouvrage entièrement construit. Tous félicitèrent le maçon… Ce dernier leur recommanda néanmoins de ne pas passer le pont avant le coucher du soleil. Pendant ce temps , il se rendit à Lucca et demanda un rendez-vous à l’évêque qui à cette époque était « San frediano ». L’évêque lui conseilla de retourner chez lui et de laisser le diable prendre la première âme qui traverserait le pont. Au moment où le diable se présenta, un cochon fut le premier à franchir le pont de bout en bout. Furieux d’avoir été berné, le diable se jetta dans les eaux du fleuve et depuis ce jour, personne ne l’a plus jamais revu ».




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http://www.ma-toscane.com/ponte-della-maddalena-dit-ponte-del-diavolo/
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 11:21

La légende des hurlements de l'évêque dans le château de Crevole




L'Italie et son folklore 19021711250122443816122893
http://www.fototoscana.it/mostra-flash.asp?nomeflash=c017



Donosdeo Malavolti était un évêque bien connu dans les diocèses de Sienne au 14e siècle . Son territoire religieux incluait le château de Crevole qui était souvent le théâtre de nombreuses batailles entre Florence et Sienne. Ses intérêts se penchaient plus vers la lutte contre les champs de bataille pour défendre son peuple plutôt que d'agir comme leur prédicateur religieux. Il était très respecté et beaucoup respectaient ses plans militaires. Il ordonna le renforcement des défenses du château. Il utilisait toute sa puissance dans l'église contre Florence. Toute personne contestant ses tactiques étaient menacés et réduits au silence très rapidement.

Il a toujours combattu sur la ligne de front, mais au cours d'un siège particulièrement sanglant par les Florentins, Donosdeo Malavolti a été frappé et mouru. Deux siècles passèrent et le château de Crevole était encore la propriété de Sienne, mais, Florence a tenté une autre bataille féroce pour le contrôle du siège une fois de plus. Cette fois, ils ont gagné et ont rapidement commencé à démanteler le château pour empêcher les Siennois de l'utiliser contre eux à nouveau. A la nuit tombée, les soldats florentins commencèrent à remarquer des événements étranges. Beaucoup ont affirmé avoir vu le fantôme de l'évêque vêtu de vêtements sacrés et tenant un énorme crucifix sur sa tête tout en hurlant à la lune! Ils ont fui dans la terreur, mais il est dit que le fantôme de l'évêque resta pendant de nombreuses années après, pour protéger la terre de toutes nouvelles attaques. Les gens n'osaient pas y vivre pendant de nombreuses années.


On dit qu'il continue à errer autour des ruines du château de Crevole à la recherche d'une bibliothèque bien-aimée, il a passé beaucoup de son temps dans ce qui avait été construit sous les fondations du château, mais il n'y a aucune preuve de cela. Il semble que l'évêque est condamné à errer dans ces terres jusqu'à ce qu'il trouve ce qui ne peut peut-être pas être trouvé!


https://www.tuscany-villas.fr/en-toscane/2013/sites-touristiques/legendes/legende-du-chateau-de-crevole
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 11:23

Le Bouc diabolique. Fornovolasco (Lucques- Toscane)



Un matin, un homme de Fornovolasco alla au marché de Masse pour acheter un veau. Alors qu'il rentrait chez lui, avec le veau sur les épaules, il pensait combien il avait été habile à rouler astucieusement le vendeur. Mais plus il y réfléchissait, plus le veau grandissait et pesait lourd. Aussi décida-t-il de s'arrêter à la petite église de Sainte Anne pour se reposer. L'homme s’aperçut que le veau était devenu un gros bouc, que c'était en réalité le diable en personne. L'animal s’enfuit dans le bois en laissant derrière lui des traînées de feu. L'homme, terrifié, courut au village et conta sa mésaventure aux habitants de son village qui décidèrent de donner la chasse au diable, mais ils ne le trouvèrent pas; cependant ils remarquèrent, sur le mur de la petite église de Sainte Anne, qu’ était apparue une empreinte noire d'animal. Ils tentèrent de l’enlever mais n’y parvinrent pas, elle réapparaissait toujours!



https://www.italien-facile.com/forum/lire.php?num=17&msg=45800&titre=L%E9gende+toscane
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 11:28

la légende de Lucida Mansi (Toscane)


Lucìda Mansi (Lucca, vers 1606 - Lucca, 12 février 1649) était une noble italienne, personnage d'une attribution incertaine, appartenant probablement à la famille Samminiati.



SA VIE


Lucida se marie très jeune avec Vincenzo Diversi qui sera assassiné dans les trois premières années du mariage.
Devenue veuve très jeune, elle se remarie avec le riche et mature Gaspare di Nicolao Mansi. La famille Mansi était très riche et bien connue dans la majeure partie de l’Europe grâce au commerce de la soie, cela déjà avant le XVIe siècle.

Le mariage a fait sensation en raison de la différence d’âge entre les deux époux et de la beauté de Lucida par à rapport à celle du nouveau conjoint.

Lucida a donc developpé un fort désir d’évasion afin de devenir dissolue dans les costumes et perdre toute dignité.

Elle n’a pas abandonné le luxe débridé, les banquets, les fêtes et les innombrables jeunes amants. Elle devient tellement vaniteuse qu’elle fait découvrir une pièce de miroir, dans la villa Mansi à Segromigno, pour pourvoir s’admirer à tout instant.

Lucida meurt de la peste le 12 février 1649 et ses restes reposent dans l’Eglise des Capucins à Lucques, dans la crypte dédié à sa famille.


LA LEGENDE


Lucida Mansi, fille de noble de Lucques était une femme très séduisante et libertine. Elle était si cruelle et attiré par les plaisirs de la chair qu’elle en est venu à tuer son mari pour s’entourer librement d’amants, qu’elle tue également après leurs performances amoureuses en les faisant dans un trappe couvertes de lames tranchantes et mortelles.

Un matin, cependant, elle semble voir une ride presqu’imperceptible sur son visage. Le temps qui passe éteignait sa beauté.

Lucida, désespérée, pleure et se plaint tellement qu’apparait devant elle, un garçon magnifique qui lui promait trentes ans de jeunesse contre son âme.

C’est le diable qui se cachait derrière les traits du garçon. Lucida accepte le pacte. Tout le tempt convenu avec le diable, les gens qui l’entouraient continuaient à vieillir, alors qu’elle gardait sa beauté intacte et persistait dans sa débauche, engloutissant luxe et richesse et continuant à tuer ses amants.

Trente ans après le pacte infâme, la nuit du 14 août 1623, le diable réapparut pour prendre ce qui était à lui. Lucida se souvenant de l’expiration, a essayé de le tromper. Elle a grimpé les escaliers escarpés de la Tour des Heures avec l’espoir d’éloigner sa fin inévitable.

Lucida grimpait dans la tour, essouflée, courant pour arrêter la cloche qui était sur le point de sonner l’heure de sa mort. A minuit précise, le diable prendrait son âme.

Mais la tentative d’arrêter la cloche échoua, Lucida n’eut pas le temps d’arrêter les aiguilels de la pendule et le diable la chargea dans une voiture enflammée et l’emmena avec lui à travers les murs de Lucques jusqu’à ce qu’il jette la voiture dans l’eau du lac du jardin botanique municipal de Lucques.


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Le lac dans lequel la voiture enflammée de Lucida Mansi se serait jeté, dans le jardin botanique municipal de Lucques.


Même aujourd’hui, ceux qui plongent la tête dans ce lac semblent pouvoir apercevoir le visage endormi de Lucida Mansi. Lors des nuits de pleine lune, il semble d’ailleurs qu’il soit possible de voir la voiture qui l’emmène en enfet et d’entendre les cris.


D’autres sources identifient le fantôme de la belle Lucchesse errant dans le palais de la Villa Mansi à Ségromigno ou à une autre résidence Mansi dans la localité de Monsagrati (municipalité de Pescaglia), des endroits où elle avait l’habitude de se divertir et ensuite d’exécuter ses amants.


https://it.wikipedia.org/wiki/Lucida_Mansi
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 11:44

[/color=#ffa07a]L’HISTOIRE VRAIE DE LUCIDA MANSI[/color]


Lucida Samminati, c’est son vrai nom, est née d’une famille noble lucchesi au début du XVIIe siècle, probablement en 1606. Selon les voix populaires, ses données personnelles auraient été définitivement effacés des registres de naissances avec des tâches sombres et profondes d’encre après sa mort, de sorte qu’il n’avait plus aucune trace d’elle et sa conduite indigne.

Ses contemporains ont dit qu’elle était « belle mais capricieuse et qu’après la mort elle a beaucoup fait parlé d’elle… ». Très jeune, elle a épousé Vincenzo Diversi qui, peut de temps après, a été tué à cause d’un litige concernant les frontières d’un terrain.

Suite à ce malheureux mariage, elle se remaria avec le riche et mature marchand de soie Gaspare de Nicolao Mansi. Elle a ensuite déménagé à la Villa Mansi, situé à Segromigno à Monte (Lucques). La différence d’âge remarquable entre les deux, combinée avec la différence d’âge remarquable entre les deux, combinée avec la beauté de Lucida, ont contribué à soulever des ragots et à exacerber les commérages. Non sans raison.

En consolidant sa vanité grâce aux sommes d’argent considérables détenues par son mari, la jeune femme avait toute une pièce dans la villa couverte de miroirs, pour qu’elle puisse se regarder à chaque instant. Il semble qu’il ait même possédé un miroir caché dans sa propre bible personnelle, afin de regarder sa propre image même dans les moments de prière.

Elle organisa de nombreux banquets et festins luxueux au cour desquels elle commença à connaitre (et inviter, dans un second temps) des hommes jeunes et beaux avec lesquels elle trahit promptement son mari. C’était la trahison qui la rendait encore plus confiante et, si possible, encore plus vaniteuse qu’elle ne l’était déjà.

Selon la légende, cependant, cela ne suffisait pas pour la soi-disant femme noble: elle aurait tué ses amants après avoir profité de leurs plaisirs, les faisant tomber dans les écoutilles de la villa, couvert de lames tranchantes et mortelles. Une de ces trappes infernales serait sous le plancher de l'une des pièces du château de Catureglio, près de Borgo a Mozzano, toujours détenue par les Mansi.

Ce fut à la mort de son mari que Lucida commença à craindre de vieillir et de perdre, par conséquent, sa propre beauté : quand elle remarqua les premières rides apparaissant sur son visage, elle décida qu’il était temps de négocier avec le diable. elle aurait confié son âme en échange de la beauté éternelle. Et c’était ainsi. Le temps passait vite entre les plaisirs et les débauches jusqu’à ce que, à l’expiration du terme temporel prédéterminé, le diable lui-même se présentât devant elle pour réclamer son âme.

La femme, effrayée, s’enfuit dans une tentative d’atteindre la Tour des Heures de Lucques et d’arrêter les aiguilles afin d’annuler ce pacte maudit. En vain. Le diable l’atteignit et l’obligea à grimper avec lui sur son char de feu, le traînant tout le long des remparts de lucques et se jetant tête baissée dans l’étang du jardin botanique.



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http://giardinonaiadi.blogspot.be/2014/08/un-fantasma-nel-laghetto.htm
l



Même maintenant celui qui plonge sa tête dans les eaux du lac, pourrait être assez chanceux pour voir le visage de la femme allongée, dormant sur le fond. Les nuits de pleine lune, il serait possible de voir les traits se reflétés sur l’eau, sans devoir plonger. Parfois, cependant, ce serait des soupirs qu’on entendrait à cet endroit.



L'Italie et son folklore 19021711443822443816122926
http://giardinonaiadi.blogspot.be/2014/08/un-fantasma-nel-laghetto.html



Cette partie de la légende, cependant, est inexacte : ce lac artificiel a été construit seulement au XIXe siècle dans une terre qui, dans le passé, aurait été le lieu de sépulture des victimes de la peste, exécutés et hérétiques.

La version la plus véridique, si on peut parler comme ça, verrait une fin différente pour la pauvre Lucida qui, kidnappée par le diable, se serait enfoncée avec lui en enfer, mais en passant directement d'un gouffre ouvert dans la « chambre des mariés » de la Villa Mansi. Pour preuve, ce trou existe sérieusement: pendant longtemps on a dit qu'il était impossible de le réparer.

Il est encore bien visible pour ceux qui veulent visiter l’endroit, bien qu’une version moins prosaïque (mais pas moins pittoresque) le décrit comme l’endroit où l’une des trappes dans laquelle Lucida jetait ses amants.

Dans cette pièce, à côté d'un miroir, est accroché ce qu'on appelle un ancien portrait de Lucida Mansi.

Le fantôme de la femme se promenait à l’intérieur de la Villa Mansi ou dans une autre résidence, située à Monsagrati, un autre endroit où elle rencontrait des amants et les tuait, certains habitants l’ont certainement vue conduire une voiture de feu, complètement nue, courir le long des murs de Lucques, puis aller se jeter à l’intérieur de l’étang du jardin botanique.

En tout cas, le fantôme errerait dans tous les endroits auxquels il était lié dans la vie, y compris le lit de la rivière Sana, à Garfagnana. Beaucoup d'hommes qui auraient eu l'occasion de le rencontrer tomberaient tellement amoureux qu'ils atteindraient la folie.


L'Italie et son folklore 19021711443822443816122928
http://giardinonaiadi.blogspot.be/2014/08/un-fantasma-nel-laghetto.html



En fait, selon les actes, Lucida mourut de la peste le 12 février 1649 et fut enterrée dans la tombe de la famille à l’intérieur de l’église des Capucins, via Elisa, qui n’existe plus. Son mari, cependant, malgré l’âge avancé, a survécu pendant de nombreuses années et l’a ensuite rejoint dans la chapelle à l’intérieur de l’église des Capucins.

L’histoire de Lucida est rappelée chaque année dans l’événement qui est célébré le 31 octobre à Borgo à Mozzano (LU). La compagnie de « Anonima Teatranti » retrace les événements avec une représentation qui comence à Piazza XX Settembre. Une procession de démons et d’âmes traverse tout le centre historique et atteint ensuite le Ponte del Diavolo, dans les eaux duquel l’âme de Lucida est jetée



http://italiaparallela.blogspot.be/2015/04/la-vera-storia-di-lucida-mansi.html
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 12:07

La legende d’Azzurina (Emilie-Romagne)



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https://www.italian-traditions.com/fr/la-leggenda-di-azzurrina-prigioniera-del-castello-di-montebello/



Azzurrina est le surnom de Guendalina Malatesta, fille de Ugolinuccio Malatesta qui le 21 juin 1375, à lâge de 8 ans, alors qu'elle jouait avec une balle de chiffons à l'intérieur de la forteresse, a mystérieusement disparut. Plus personne ne l'a revue.

Guendalina naquît albinos, et donc avec la peau, les cheveux, et les yeux clairs; blanche comme la neige. Au Moyen-Âge, cette caractéristique était considérée comme l'expression du démon, les femmes aux cheveux clairs ou rouges étaient considérées comme des sorcières, c'est pourquoi les parents de l'enfant dans le but de la protéger des yeux malveillants, ont essayé de lui teindre les cheveux en noir et l'isolèrent dans la forteresse.



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Azzurrina dont vous pouvez voir ci-dessus le portrait sur la carte postale.




En raison de son albinisme, les cheveux ne teintèrent pas, mais eurent des reflets bleus (azzurro). L'effet particulier des cheveux bleus, accompagné du bleu limpide des yeux, lui valut le nom de " Azzurrina". Les parents la cachaient dans le château et la faisait surveiller par des gardiens.


Un 21 juin un orage éclate et Azzurrina est contrainte de jouer à l'intérieur du château, gardée à vue par les gardes. La petite est en train de s'amuser avec une vieille balle qu'elle fait rouler dans les couloirs et sur les escaliers, jusqu'au moment où elle lui échappe des mains et la précipite en bas dans le souterrain où est conservée la nourriture.


L'enfant suit la balle et descend les étroits et longs escaliers qui conduisent à la glacière. Les deux gardes ne s'en préoccupent pas et la laissent aller, de là, il n'est pas possible d'arriver à d'autres endroits du château. Tout se déroule en un seul instant: une course, un cri et l'enfant disparaît pour toujours. Les gardes rappelés par l'hurlement, accourent dans les souterrains mais ne trouvent aucune trace de l'enfant. L'enfant a mystérieusement disparu et les restes d'Azzurrina n'ont jamais été trouvés.




L'Italie et son folklore 19021712075522443816122989
À l'intérieur du château de Montebello: le corridor avec la trappe (en bas à droite après la clôture) qui mène au glacier où la petite aurait disparu.
http://fr.riviera.rimini.it/situr/decouvrez-le-territoire/personnages-histoire-traditions/rites-legendes/la-legende-dazzurrina.html




Selon la légende le 21 juin des années qui se terminent par 0 ou 5 dans le tunnel souterrain où Azzurrina disparut, on entend un son.

Des audio-ingénieurs intéressés par le paranormal et la RAI ont commencé à faire les premiers enregistrements. Il a été enregistré un son qui ressemble à la voix d'une jeune fille disant le mot "mamma".

Source texte : http://theblogdeclementine.blogspot.com/2012/10/montebello-di-torriana-et-gradara.html



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L’absence de fond historique


Selon la version la plus répandue, la légende d'Azzurrina aurait été transmise oralement pendant trois siècles, vraisemblablement de temps en temps déformée, agrandie et embellie. Vers 1620 seulement, un curé de la région l'aurait écrit en même temps que d'autres légendes et récits populaires dans un recueil de nouvelles de la basse Valmarecchia, et le premier et seul document écrit sur Azzurrina serait intitulé «Mons belli et Deline» (Montebello et Adelina).


Il convient toutefois de noter que le document du curé n'est actuellement que présumé exister parce que personne n'a jamais eu l'occasion de le lire ou même d'en connaître l'existence avec certitude. Par conséquent, il n'y a pas de sources historiques qui prouvent qu'Azzurrina a réellement existé ou que la légende s'est réellement transmise. La première mention de la légende d'Azzurrina remonte, en fait, à la fin des années quatre-vingt du XXe siècle. Un autre détail qui semble n'avoir aucun fondement est la nuance particulière que les cheveux de la fille aurait prise: tout pigment obtenu dans la région ne pourrait pas conduire à une couleur bleue, mais seulement à des teintes brunes ou verdâtres.

https://it.wikipedia.org/wiki/Azzurrina
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 12:09

La légende de Notre-Dame de Rimini (Emilie-Romagne)



Rustico est un berger qui à une dévotion pour la Vierge et, en se promenant avec son troupeau, il aperçoit, sur la colline de Rimini, qui s’appelait à l’époque Monte di Mezzo, un tronc d’arbre qui ressemblait à un être humain.

C’est 1280, plein Moyen-âge: le berger commence donc, passionné, à sculpter une statue de la Vierge mais il n’arrive pas à réaliser son visage.

Ce sont deux anges qui, selon la légende, terminent l’œuvre et révèlent au berger que la Vierge désire que la statue soit amenée à Rimini et placée sur un bateau laissé sans rameurs, à la merci des flots.

Le bateau arrive jusqu’à Venise sur les rives en face de l’église Saint Martial où opère bien de miracles et elle est ensuite placée dans l’église et vénérée comme “Notre-Dame du Bateau”.

Aujourd’hui dans l’église on vénère encore “Notre-Dame de Rimini” appelée aussi Notre-Dame des Grâces.


Dans les bois de Covignano l’on bâtissait une petite chapelle d’adoration, où les anges ont sculpté le visage de la Vierge et, ensuite, vers la fin de 1300, l’église et le couvent.


http://fr.riviera.rimini.it/situr/decouvrez-le-territoire/personnages-histoire-traditions/rites-legendes/la-legende-de-notre-dame-de-rimini.html
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 12:16

La fontaine des fous, à Gubbio (Ombrie)



L'Italie et son folklore 19021712182622443816122996



Le nom actuel de cette fontaine est : Fontana del Bargello, nommé d'après le palais qui se trouve devant elle. Située dans une place au centre de la ville, elle constitue un aimant à touristes.

Son surnom, la fontaine des fous, provient d'une légende locale qui déclare que tous ceux qui en font le tour, trois fois, deviennent fous. Les visiteurs peuvent même obtenir une licence de "matto di Gubbio" (littéralement, "fou de Gubbio") en étant baptisés avec ses eaux, après avoir fait les trois tours autour de la fontaine. Cependant, ils doivent effectuer ce rituel traditionnel avec un natif de la ville.



L'Italie et son folklore 19021712182622443816122995
http://www.jacqueslanciault.com/2013/04/06/gubbio-bien-plus-qu%E2%80%99une-simple-fontaine-pour-les-fous/



Vous pouvez alors obtenir un certificat qui indique que vous êtes devenu fou, ainsi qu'une citoyenneté d'honneur, qui est vendu à proximité.



https://www.italy-villas.fr/en-italie/2017/sites-touristiques/legendes/fontana-dei-matti
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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 13:07

La robe merveilleuse


L'Italie et son folklore 19021712582422443816123030
https://www.pinterest.fr/pin/586242076465051316/


C'était la petite fille la plus pauvre du monde. Elle ne possédait rien, pas même une poupée de chiffons, pas même d'images. Elle n'avait qu'une seule robe et, quand sa mère la lui lavait, elle devait rester au lit pour attendre qu'elle fût sèche.


Un soir, la mère regarda en soupirant la fillette endormie, puis son regard se porta sur une pauvre guenille bleue pliée avec soin sur un tabouret, et elle songea que l'enfant avait besoin d'une robe neuve.


Mais comment une pauvre mère qui travaille tout le jour pour gagner du pain peut-elle trouver l'argent nécessaire pour acheter une robe ? Elle ouvrit la fenêtre, contempla la campagne en fleur, à la clarté de la lune et pensa : " Quelqu'un me donnera sûrement une robe pour mon enfant."


Elle sortit sans bruit, referma la porte et alla à la recherche d'une robe. A peine était-elle sur la route qu'elle rencontra un magnifique rayon de lune.



L'Italie et son folklore 19021712582322443816123028
http://marialina.canalblog.com/archives/2018/03/23/36249459.html



- Douce lune, dit la mère, veux-tu me faire de tes rayons une robe pour mon enfant ?
- Je le ferais volontiers, répondit la lune gentiment, mais les hommes se plaindraient ensuite de ma lumière pâlie. Cherche ailleurs.


La mère s'éloigna en soupirant. Elle entendit alors le rossignol chanter dans la forêt d'une voix si douce qu'il semblait vouloir exprimer toute la tendresse d'un coeur. Emue, elle lui demanda :

 - Cher petit rossignol, veux-tu de tes chants, faire une robe pour mon enfant ?


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https://jimlajungle.blogspot.be/2016/03/bonjour-beau-rossignol-sauvage.html


- Je regrette beaucoup, répondit le rossignol, mais, si je ne pouvais plus chanter, la nature perdrait son plus grand charme et tous les êtres se plaindraient. Cherche ailleurs.


La mère s'éloigna de nouveau en soupirant. Elle tenait la tête baissée et regardait les fleurs aux brillantes couleurs qui s'épanouissaient sur le bord du chemin. Et elle dit aux fleurs d'une voix caressante :

- Petites fleurs, voulez-vous me donner vos pétales pour que j'en fasse une robe pour mon enfant? Je vous en serais si reconnaissante ! mon enfant a absolument besoin d'une robe.
- C'est bien malheureux, murmurèrent les fleurs, mais, si nous te donnions nos pétales, c'est nous qui resterions sans vêtements. Et, alors, que deviendraient les sentiers et les prairies sans fleurs ? Cherche ailleurs.



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https://www.francebleu.fr/loisirs/evenements/concours-photo-france-bleu-votre-plus-belle-photo-de-printemps-au-jardin-avec-rustica



Déçue, découragée, la pauvre mère s'éloigna. Elle arriva au bord de la rivière et regarda ses eaux tranquilles qui passaient en babillant. Elle l'interpella en ces termes :

- Rivière parfumée de menthe et de genièvre, qui descends des fraîches montagnes, je te prie, fais-moi de ton eau une robe pour mon enfant.
- Je ne le puis, répondit la rivière, je suis pressée car je dois aller très loin. Cherche ailleurs.



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http://lejardindejeanmarie.eklablog.com/le-ciron-une-petite-riviere-de-gironde-a93469707



La mère repartit, désolée. Tout espoir l'abandonnait et elle songeait au retour. Mais voici que, devant elle, une sauterelle gambadait joyeusement, la regardant de ses petits yeux étonnés.

- Je te prie, gaie sauterelle, dit la mère soudain consolée, de ta joie fais une robe pour mon enfant qui en a absolument besoin.
- Bé ! Qui donc se priverait de sa propre joie ? répondit la sauterelle d'une voix stridente, ce serait bien stupide. Cherche ailleurs.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Sauterelle




Et la sauterelle s'en alla en gambadant.

Alors la mère, le coeur plein de tristesse, songea à retourner à la maison; aucune créature, dans cette nuit lumineuse, n'avait eu pitié d'elle et de son enfant. Elle jeta un regard autout d'elle pour chercher un autre sentier, car elle ne voulait pas se retrouver parmi ces êtres restés insensibles à sa requête.

Et voici qu'en passant à côté d'une masure déserte et presque en ruine elle entendit un gémissement lugubre qui venait de ces vieilles pierres noires.

- Qui est-ce qui gémit ainsi ? demanda-t-elle.
- C'est moi, le hibou, répondit la triste voix. Je suis toujours seul; personne ne m'aime parce que je suis aussi laid que ma voix; et toi, qui es-tu ?

La mère s'approcha d'une fenêtre sur le rebord de laquelle perchait le hibou; il la regardait de ses yeux mélancoliques au fond desquels brillait une lueur.

- Je suis la mère de la petite fille la plus pauvre du monde, dit-elle, et je cherche une créature assez bonne pour me donner une robe pour mon enfant qui en a si grand besoin. Mais, jusqu'à présent, tout le monde m'a repoussée. Je dois donc rentrer à la maison et me remettre à raccommoder avec une patience infinie la pauvre vieille robe.


Et la pauvre mère poussa un soupir. Il ne lui était pas venu à l'esprit de demander son aide au hibou, ce pauvre être déshérité, misérable et solitaire.

- Je n'ai rien à te donner, reprit le hibou, car je suis aussi pauvre que toi. Mais ma compassion est si grande qu'elle pourrait suffire à faire une robe pour ton enfant.



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https://www.harris73.com/pages/rapaces/hibou-grand-duc.html





Et le hibou se mit à pleurer; ses larmes brillantes tombaient en abondance aux pieds de la pauvre mère. Et peu à peu elles se transformèrent en une sorte de resplendissant tissu de diamants. La mère le ramassa, émerveillée, émue, heureuse. Le pauvre hibou avait donné sa compassion, la seule richesse qui n'appauvrit pas celui qui s'en prive, mais qui, au contraire, l'enrichit toujours davantage, comme la source vive, qui, plus elle donne d'eau, plus elle en a !

La mère courut porter à la maison la robe merveilleuse.

Et, le lendemain, il n'y avait pas une seule petite fille riche qui eût une robe aussi belle.

- Mais ce sont des diamants, ce sont des diamants ! s'exclamaient les gens qui s'attroupaient dans la rue pour admirer et pour toucher la robe merveilleuse.
Personne ne s'apercevait que c'étaient seulement des larmes de compassion.



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(Dandolo]
(histoires merveilleuses du ciel et de la terre. Traduit de l'italien par M.Vallette)



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MessageSujet: Re: L'Italie et son folklore   L'Italie et son folklore I_icon_minitimeDim 17 Fév - 14:51

Savez-vous pourquoi les merles ont les plumes noires ? (en Italie du nord)



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Selon la tradition populaire en Italie du Nord, les 29, 30 et 31 janvier sont les jours les plus froids de l’année !
Voici deux versions de la légende qui explique pourquoi les 3 derniers jours de janvier sont appelés « I giorni della merla« .
Il y a très très très longtemps, à Milan, les merles étaient blancs.



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Ils arrivaient chaque année, juste avant l’hiver pour trouver un endroit pour se mettre à l’abri du vent.

Une année, il faisait tellement froid que personne ne mettait le nez dehors. Alors qu’une épaisse couche de neige recouvrait déjà la ville, le 29 janvier une tempête se déclencha. Une famille de merles (papa, maman et les 3 petits) s’était réfugiée sous un chéneau mais ils étaient glacés à cause du froid et de la neige. Ils n’avaient presque plus rien à manger et le papa merle décida d’aller chercher quelques graines pour sa famille.

La merlette resta toute seule avec ses petits. Comme il faisait vraiment trop froid sous la gouttière, elle chercha un autre endroit où se protéger et déménagea sa petite famille à l’intérieur de la cheminée où ils se réfugièrent.

Les merleaux, affamés, gazouillaient sans relâche et la merlette, désespérée, s’envola pour essayer de leur trouver quelque chose à manger.

Elle se posa sur un balcon, près d’une fenêtre bien éclairée, et commença à siffler. En l’entendant, un enfant ouvrit la fenêtre et lui lança plein de miettes de pain.

La merlette ne cessa de faire la navette entre le balcon et son nid dans la cheminée jusqu’au moment où les petits, rassasiés, s’endormirent. Satisfaite et tranquille, elle aussi s’endormit.
Les jours passèrent…


Le 1erfévrier, après 3 jours de neige et de vent, la tempête cessa. Papa merle, épuisé, revint au chéneau, un rameau de baies dans le bec, mais il ne trouva ni la merlette, ni ses petits.

Il commença à siffler, désespéré, et la merlette sortit de la cheminée. Mais le merle faillit bien ne pas la reconnaître… Sa merlette, dont les plumes avaient toujours été d’une blancheur immaculée, était maintenant toute noire ! Ses petits aussi avaient été teints en noir par la suie de la cheminée. Il vint se caler au chaud près d’eux, et en l’espace de quelques jours, il devint lui aussi noir comme la suie.

Depuis ce jour, on ne voit plus de merle blanc à Milan !


ET PUISQUE NOUS SOMMES À MI-CHEMIN DES 3 JOURS DE LA MERLETTE, JE VOUS LIVRE LA SECONDE LÉGENDE :


Autrefois, le mois de janvier ne comptait que 28 jours. Monsieur Janvier était solitaire et grognon…

Il détestait les oiseaux et s’amusait à leur jouer de mauvais tours. Quand la merlette au plumage de neige sortait pour chercher de la nourriture, Monsieur Janvier déclenchait des tempêtes de neige pour la contrarier.

Un jour la merlette l’interpella :
Monsieur Janvier, vous êtes pénible ! Pourriez-vous être un peu plus court et avoir moins de jours ?
Pas question, j’en ai 28 et je ne changerai pas !
Et il lança les vents froids du nord…

L’année suivante, la merlette fit des provisions afin de rester dans son nid douillet pendant les 28 jours de janvier. A la fin du mois, elle sortit de son nid en se moquant de Monsieur Janvier :
Tralalalèreeeeu ! Je vous ai bien eu !

Et elle s’envola pour chercher de la nourriture.
Monsieur Janvier se mit en colère et pour se venger il décida de voler 3 jours à Monsieur Février qui était trop occupé dans les préparatifs du Carnaval pour s’en apercevoir. Janvier provoqua une tempête terrible : les arbres s’écroulèrent sous le poids de la neige, les animaux cherchèrent des abris de fortune pour se protéger… La merlette blanche, pour ne pas mourir de froid, trouva refuge dans une cheminée à la recherche d’un peu de chaleur.

Lorsque la tempête s’arrêta au bout de 3 jours, la merlette blanche sortit de sa cachette…. Mais elle était devenue toute noire de suie.

Depuis, ce jour, Janvier a 31 jours, Février n’en a plus que 28.. et les merles ont les plumes noires !




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Alors, laquelle des deux légendes préférez-vous ?


Ah, j’oubliais, c’est aussi une tradition de vérifier la météo pendant ces 3 jours pour prévoir l’arrivée du printemps… si les « 3 jours de la merlette » sont froids, on aura un beau printemps, dans le cas contraire, le printemps prendra son temps pour arriver !



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