LEGENDES - FOLKLORE - ÊTRES IMAGINAIRES - PEUPLES
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 CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE)

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Yaelle
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MessageSujet: CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE)   CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) I_icon_minitimeMer 21 Aoû - 11:18

CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 897306-banniere-islande





- Gryla
- Hrosshveli  
- Jólakötturinn
- Trolual
- Askafroa
- Deildegast
- Draugr
- Gjenganger
- Helhest
- Huldres
- Kraken
- Mara
- Nisse
- Valraven



CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 158240-banniere-laponie




SOURCES PHOTOS:https://www.madame-oreille.com/100-photo-paysages-nordiques/
Photo 1 : Islande  - Photo 2 : Laponie
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MessageSujet: Re: CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE)   CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) I_icon_minitimeMer 21 Aoû - 17:25

Grýla

Grýla, dans la mythologie islandaise, est un monstre et une géante vivant dans les montagnes d'Islande. On dit qu'elle descend des montagnes à l'approche de Noël, à la recherche d'enfants qui n'ont pas été sages1.

CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 133420-gryla



La légende de Grýla a été crainte en Islande pendant de nombreux siècles. Son nom est mentionné dans le livre du XIIIe siècle Eddas de Snorri Sturluson. La plupart des histoires sur Grýla concernent les enfants. Son plat favori est un ragoût d'enfants n'ayant pas été sages ; son appétit est insatiable. Grýla n'était pas directement liée à Noël avant le XVIIe siècle. À ce moment, elle est devenue la mère des Lutins de Noël. Un décret public de 1746 interdisait d'effrayer les enfants en parlant de Grýla ou des Lutins de Noël.

Selon le folklore, Grýla s'est mariée trois fois. Son troisième mari Leppalúði aurait vécu avec elle dans une caverne dans le Dimmuborgir, avec le grand Chat de Noël et ses enfants. Quand Noël arrivait, Grýla commençait à chercher des enfants qui n'avaient pas été sages. La légende de Grýla apparaît dans de nombreuses histoires, poèmes, chansons et pièces en Islande et quelques fois, elle meurt à la fin de l'histoire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%BDla


CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 19e99970




Hrosshveli

CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 177072-hrosshveli
https://zanimofantastik.wordpress.com/2015/11/26/le-hrosshveli/


Le hrosshveli ou hrosshvalur est un animal imaginaire issu du folklore islandais. Il y est décrit comme une baleine-cheval qui sévirait dans les mers d'Islande. Selon les nombreuses légendes dont il est le sujet, ce monstre marin frapperai la surface de l'eau avec sa queue de cheval et provoquerai des vagues gigantesques pour faire sombrer les navires. Il a longtemps été redouté par un grand nombre de marins et de pêcheurs islandais.


CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 918030-hrosshveli-2
:copyright: A book of creatures
https://abookofcreatures.com/category/iceland/page/3/


SYMBOLIQUE

Selon Yvonne Aburrow, au vu du contexte social, technologique et culturel dans lequel la mythologie littorale islandaise a été formée, le hrosshveli et les créatures marines dans son genre représentaient l'Océan, perçu comme hostile, magique et imprévisible par les pêcheurs de l'époque, qui ne disposaient que d'instruments de navigation rudimentaires, et dont certains ne savaient même pas nager.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hrosshveli


CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) Ah0cla5t


Hrosshveli présente notamment une crête rouge semblable au raudkembingur et tend à sauter sur des navires comme le stökkull. Il se distingue de ces deux-là par ses yeux énormes qui lui ont valu le surnom de Monoculus («One-Eyed»). Il tire son nom d'une tête un peu équine, d'une crinière rouge qui couvre plus ou moins son cou, d'une queue de cheval et d'un cri semblable à celui d'un cheval hennissant. Il sent aussi mauvais, il est recouvert d'une fine fourrure et ses entrailles ressemblent à celles d'un cheval.

le hrosshvalur aime détruire les navires. Un hrosshvalur se chargera à grande vitesse sur les vagues, tenant sa tête juste au-dessus de l'eau avec la crinière traînant derrière. Ces baleines coulent les navires en leur sautant dessus ou en les pressant jusqu'à chavirement. leurs grands yeux sont une faiblesse notable.

Les Hrosshvalurs sont également associés aux arts sombres. La taille et la férocité de la baleine-chevaline en font un excellent complice pour les sorciers et les sorcières acharnées à la destruction, et une forme parfaite à adopter pour provoquer le chaos.
https://abookofcreatures.com/category/iceland/page/3/
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MessageSujet: Re: CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE)   CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) I_icon_minitimeMer 21 Aoû - 17:30

Jólakötturinn



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https://www.artstation.com/artwork/XzaED


Le Jólakötturinn ou Jólaköttur (« chat de Noël » en islandais) est un monstre du folklore islandais. C'est un chat énorme et vicieux qui rôde dans les campagnes enneigées durant le temps des fêtes et mange les gens n'ayant pas reçu de nouveaux vêtements à porter avant le réveillon de Noël1. Il est associé à d'autres personnages du folklore islandais, comme la géante Grýla avec qui il est censé vivre1.

https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%B3lak%C3%B6tturinn


CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 19031509541922443816160541


TROLUAL


Trolual est le nom donné à un monstre marin présent dans d'anciens récits de marins et de pêcheurs de la mer de Norvège (Islande et îles Féroé). Apparu dans la littérature européenne au XVIe siècle, il désignerait en réalité une baleine ou un cachalot dont la dangerosité, exagérée, est abusivement attribuée à une nature malfaisante.


CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 329745-trolual
Trolual menaçant un navire (gravure de la seconde moitié du XVIe siècle)


https://fr.wikipedia.org/wiki/Trolual[/center]
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MessageSujet: Re: CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE)   CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) I_icon_minitimeMer 21 Aoû - 17:35

Askafroa


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http://bookofsobrenatural.blogspot.com/2011/09/askafroa.html


L’Askafroa (qui signifie en suédois « femme du frêne »), Askefrue en danois ou Eschenfrauen allemand, est une créature mythologique scandinave ou germanique, similaire aux hamadryades grecques. Gardienne du frêne, l'Askafroa était vue comme une créature malicieuse qui pouvait être dangereuse. Pour s'attirer ses faveurs, il fallait lui offrir un sacrifice le jour du mercredi des Cendres.


CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 556176-askafroa-2
https://www.artstation.com/artwork/xz3WA1


L'universitaire suédois Hyltén-Cavallius consigna dans son travail ethnographique Wärend och Wirdarne la croyance en une créature féminine vivant dans un frêne, dans le Hundred de Ljunit. Les anciens avaient l'habitude d'offrir un sacrifice à l'Askafroa le matin du mercredi des Cendres. Avant le lever du soleil, ils versaient de l'eau sur les racines du frêne en disant : « Nu offrar jag, så gör du oss ingen skada », c'est-à-dire : « Je t'offre aujourd'hui ce sacrifice pour que tu ne nous fasses pas de mal ». Hyltén-Cavallius écrit plus loin que les anciens croyaient que si quelqu'un cassait une branche ou une brindille, il tomberait malade.
L'Askafroa reste une créature assez obscure. Par conséquent, elle n'est pas très représentée dans la fiction moderne.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Askafroa


CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 8d5b1f9c


Deildegast


Dans le folklore norvégien, le deildegast (de deilde « borne » et gast « fantôme ») est un revenant. C'est le fantôme d'un homme qui a, au cours de sa vie, déplacé les bornes délimitant les champs, ce qui constituait un acte grave. Dans le folklore norvégien, les fantômes sont souvent perçus comme des êtres physiques et violents par nature.

Le deildegast se présente sous son apparence humaine originelle, même s'il est susceptible de se changer en oiseau (généralement en chouette). Ses vêtements semblent souvent très démodés. Il continue à déplacer des pierres après sa mort (on peut trouver là une analogie avec le mythe de Sisyphe), jusqu'à ce que quelqu'un, après plusieurs rencontres avec lui selon un mode ritualisé, et sur ses indications, retrouve les pierres qu'il avait dissimulées de son vivant.

Les deildegasts empruntent aussi parfois l'image de petits lutins noirs, ou même du Diable.
La première mention du deildegast apparaît dans le Draumkvedet, une ballade visionnaire norvégienne élaborée vers la fin du Moyen Âge, mais la croyance pourrait être beaucoup plus ancienne. Elle était surtout répandue dans le sud de la Norvège.
Le personnage du deildegast apparaît sous des formes voisines dans l'ensemble du folklore européen : ainsi en Bretagne, il s'appelle lar-douar (« voleur de terre »), bonnour (« borneur ») ou douger-maenn (« porteur de pierre »).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Deildegast[/center]
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MessageSujet: Re: CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE)   CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) I_icon_minitimeMer 21 Aoû - 17:39

DRAUGR


Un draugr, au pluriel draugar, ou en islandais draugur, également connu comme aptrgangr ou afturganga en islandais moderne (littéralement « celui qui marche après la mort ») est une créature vampirique de la mythologie nordique, un sous-ensemble de la mythologie germanique. Le sens original du mot norrois est « fantôme ».

Les draugar vivent dans leur tombe, gardant souvent un trésor enfoui avec eux dans leur tumulus. Ils sont des cadavres animés, contrairement aux fantômes, qui ont un corps physique avec des aptitudes physiques similaires à celles des êtres vivants. Le vieil anglais apparenté a été dréag (« apparition, fantôme »). Le mot gaélique dréag ou driug, dont le sens est « présage, météore », est emprunté à l'ancien anglais ou le mot vieux norrois.

Dans les récits les plus anciens, ceux qui voulaient se débarrasser des draugar les décapitaient, mais cette méthode était en général moins efficace que la plus courante, qui consistait à s'introduire dans les tertres où les revenants dormaient, à en sortir leur corps (qui n'était jamais décomposé, mais bien souvent noirâtre, plus grand et plus gros qu'au moment de la mort), à le brûler et à répandre les cendres dans un cours d'eau.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Draugr

CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 19210240007437a2cd66ff0aae6abe9f49e904a984


Les Draugar apparaissent dans de nombreux contes médiévaux de mythologie nordique, dans lesquels ils représentent un type de vampire Viking. Mais qui sont-ils vraiment ?
Le mot « Draugr » signifie revenant, et avec raison : ce sont en réalité les cadavres d’hommes malhonnêtes et cruels qui sortent de leur tombe pour manger les vivants et les vider de leur sang. En conséquence, leur apparence est loin d’être attirante. D’après des contes anciens, les Draugar ressemblent à des cadavres noircis et bleuâtres qui peuvent augmenter leur taille à volonté. Ils possèdent une force surnaturelle et d’autres pouvoirs mystiques comme se transformer en fumée et en animaux, contrôler la météo et les rêves des humains, être invulnérable aux armes, voir le futur, et jeter des malédictions aux vivants. Certaines de leurs victimes peuvent se transformer en Draugr à leur tour, du moins dans certaines légendes comme la Saga de Grettis islandaise.

CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 77374-draugr-1

La plupart des Draugar ont pour but de défendre leur tombe ou leur trésor, de tourmenter leurs ennemis, ou simplement de dévaster le monde humain par pure cruauté. Les Vikings croyaient que les mauvais soldats ne pouvaient pas accéder au Valhalla, le paradis des guerriers morts au combat, et étaient ainsi condamnés à errer sur Terre vêtus de leur armure. Il est important de préciser qu’un autre type de Draugr existe : une créature marine entièrement faite d’algues occupée par l’esprit d’un marin noyé.



CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 342464-draugr-marin
Draugr marin dessiné par l’artiste norvégien Theodor Kittelsen (XXe)


Si leur apparence effroyable ne vous suffit pas pour les identifier, leur odeur nauséabonde de chair en décomposition leur est aussi caractéristique. On peut reconnaître un cadavre susceptible de se transformer en Draugr en le pesant, car ces monstres sont beaucoup plus lourds que des corps ordinaires, mais surtout si on le trouve debout ou en position assise. Mais comment s’en débarrasser ? Un tel monstre ne craint ni la lumière (même si il est plus puissant la nuit), ni les armes, ni l’ail à notre connaissance. On peut cependant éviter que les cadavres se transforment en leur cousant les pieds et en plaçant une paire de ciseaux en argent sur leur torse, puis en les faisant passer à travers une porte spéciale qu’on murait ensuite. Mais pour vaincre un Draugr, seules des incantations de magie noire ou leur décapitation entière sont efficaces.
De nos jours, même si les Draugar sont sans doute plus célèbres pour les jeux vidéos et films qu’ils ont inspirés, ils restent un élément important de la tradition et du folklore scandinave. Très éloignés des vampires modernes, ils montrent donc à quel point l’image des créatures vampiriques a changé depuis les temps anciens.
https://mytheduvampire.wordpress.com/2016/12/21/en-scandinavie-le-draugr/
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GJENGANGER


Un Gjenganger (en norvégien) est une créature légendaire du folklore scandinave, sorte de revenant ou mort-vivant ayant une forme entièrement corporelle (contrairement à la forme spectrale du fantôme).


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https://slappedham.com/scandinavian-folklore/2/


https://fr.wikipedia.org/wiki/Gjenganger


CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 19210240007437a2cd66ff0aae6abe9f49e904a984


Les Gjenganger sont des esprits terrifiants qui sont piégés sur Terre parce qu'ils ont peut-être laissé des choses en mauvais état après leur mort. Souvent, ces esprits sont victimes d'un crime insensé tel que le viol ou le meurtre, ou ils pourraient avoir été le meurtrier. Les victimes de suicide et ceux qui ont eu une vie de famille abusive peuvent également revenir en tant que Gjenganger. Ils sont toujours haineux et ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour nuire aux êtres chers qu’ils ont laissés, même s’ils les avaient aimés dans la vie.
Ces fantômes ne ressemblent pas à vos esprits typiques. Ils peuvent réellement causer des dommages physiques. Les Gjenganger sont bien connus pour propager des maladies. Ils pincent la chair de leur victime et la zone qui a été endommagée sera meurtrie par l'infection. Le tissu finira par devenir nécrotique et l'infection atteindra le cœur de la victime, la tuant. Le plus souvent, les Gjenganger attaquent leurs victimes pendant qu'ils dorment afin d'être sans défense contre l'attaque.

Le comportement de Gjenganger est assez similaire à celui du vampire. Ils préfèrent voyager de nuit et sont repoussés par des objets sacrés tels que des croix. Ils sont très intelligents et peuvent planifier leurs attaques avec ruse.

Heureusement, certaines mesures peuvent être prises pour écarter le Gjenganger. Contrairement aux autres fantômes, les Gjenganger sont de nature corporelle. Par conséquent, fermer et verrouiller les portes et les fenêtres peut grandement dissuader ces esprits en colère. Le port d'une croix ou d'un autre objet sacré peut également protéger le porteur d'une attaque. Le folklore stipule que toute pelle utilisée pour préparer la tombe d'un individu susceptible de devenir un Gjenganger devrait être laissée sur la tombe et que le cercueil devrait être transporté autour de l'église trois fois avant l'inhumation. Enfin, les inscriptions doivent être gravées sur le couvercle du cercueil, afin de prier l'esprit du défunt de se reposer paisiblement, laissant la famille et les amis indemnes.


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https://michifraise.skyrock.com/3305352922-Gjenganger.html
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MessageSujet: Re: CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE)   CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) I_icon_minitimeMer 21 Aoû - 20:15

HELHEST


Un Helhest ou Helhestr (« cheval des enfers » ou « cheval de la déesse des enfers ») est, dans le folklore du Danemark et du Schleswig (1), un cheval à trois jambes associé au royaume des morts, Hel, ainsi qu'à la déesse scandinave de ce royaume, qui porte également le nom de Hel. Ce cheval mentionné par Jacob Grimm dans son étude de la mythologie teutonne l'est ensuite durant tout le XIXe siècle où, selon la croyance populaire, le Helhest, cheval fantôme monté par la Mort, annonçait la maladie, les accidents et surtout les décès. Il pouvait aussi s'agir du fantôme d'un cheval enterré vivant sous les cimetières suivant une ancienne tradition, afin qu'il revienne guider les morts comme psychopompe. La légende veut que toute personne qui voie le Helhest soit sur le point de « fermer les yeux et de s'en aller », c'est-à-dire de mourir. La vision du cheval ou le simple fait d'entendre ses pas s'avèrent mortels, le son des pas du Helhest sur ses trois jambes étant clairement identifiable.

CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 655344-helhest
Un Helhest, photographie d'un dessin au crayon réalisé en 2009 et retouché sous GIMP.


ETYMOLOGIE
Le nom norrois de « Helhest » est traduit littéralement par « cheval des enfers » en français selon Marc-André Wagner2. Un ouvrage ancien y voit un mot issu du vieux scandinave à l'origine de la langue danoise. Il est toutefois difficile de savoir si le « Helhest » comme « cheval des enfers » se réfère à Hel en tant que royaume des morts ou de Hel en tant que déesse du même royaume. La prononciation de « Hel » est semblable à celle de l'anglais « Hell ».



CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 394948-helhest-2
https://www.deviantart.com/manar-darkwing/art/Helhest-The-Three-Legged-Horse-404387867


MENTIONS


Le Helhest du folklore était censé apparaître la nuit dans les cimetières, et annoncer la mort de toute personne qui le voyait. C'est une créature surnaturelle en forme de cheval à trois jambes, mais parfois aussi de cheval sans tête. Il est décrit comme allant « dans le cimetière sur ses trois jambes, où il va chercher les morts ». La Revue des traditions populaires le qualifie de « superstition danoise » et mentionne que d'après la tradition, il fallait enterrer dans chaque cimetière danois un cheval vivant avant d'y mettre des morts, afin que l'animal puisse ensuite se transformer en « cheval de la Mort » et revenir guider les personnes mortes sous la forme d'un fantôme.

CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 18082210082122443815858928



Collin de Plancy cite le Helhest dans son Dictionnaire infernal, en 1845 :
« La mythologie scandinave donne le pouvoir de la mort à Héla, qui gouverne les neuf mondes de Niflheim. Ce nom signifie mystère, secret, abîme. Selon la croyance populaire des paysans de l'antique Cimbri, Héla répand au loin la peste et laisse tomber tous les fléaux de ses terribles mains en voyageant, la nuit, sur le cheval à trois pieds de l'enfer, Helhest. Héla et les loups de la guerre ont longtemps exercé leur empire en Normandie, cependant, lorsque les hommes du Nord, de Hastings, devinrent les Normands de Rollon, ils semblent avoir perdu le souvenir de leurs vieilles superstitions aussi rapidement que celui de leur langue maternelle. »
Jacques-Paul Migne raconte exactement la même histoire en 1846, dans son Encyclopédie théologique. La réédition du Dictionnaire infernal en 1993 mentionne sobrement le Helhest comme un « cheval à trois pieds de l'enfer ».

CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 18082210082122443815858928


Un Anglais se fait raconter plusieurs légendes sur le Helhest par un prêtre danois dans un roman de 1884, le Helhest est alors décrit comme un cheval fantôme à trois jambes que l'on trouve sous les cimetières, et quiconque le voit est promis à une mort prochaine. Selon la légende, un homme vit ainsi un cheval qu'il semblait seul à percevoir près de la cathédrale d'Aarhus. Il demanda autour de lui qui savait ce que pouvait être cet animal, et celui qui répondit « le Helhest » mourut peu après. On dit aussi qu'à la cathédrale de Roskilde, il y a une petite pierre sur laquelle les visiteurs venaient autrefois cracher parce qu'en dessous, un Helhest était enterré


CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 753307-petite-pierre
Cette petite pierre à l'extérieur de la cathédrale de Roskilde est celle sur laquelle les visiteurs venaient autrefois cracher parce qu'un Helhest est supposé être enterré en dessous.




CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 373994-cathedrale-daarthus
Cathédrale d'Aarhus, d'où un Helhest aurait été un jour aperçu

Au duché de Schleswig, il y a « beaucoup d'histoires à propos du détestable Helhest, qui est tellement redouté par le peuple danois ». On croyait qu'en temps de peste, la déesse Hel ou la Mort rôdait durant la nuit sur un cheval à trois pieds, répandait la maladie et étranglait les hommes, cette phrase était alors inscrite : « Hel chevauche un cheval à trois pattes et détruit les hommes » ; ou encore « Un blanc Helhest apporte la pestilence », bien que pour la plupart des danois, le Helhest soit décrit comme noir.

Une ballade danoise du Moyen Âge parle du destin de Bedeblack, qui était selon les versions le fils du roi transformé en cheval par sa belle-mère, ou un Helhest fait des ossements des morts, ou tout simplement un cheval doué de pouvoirs merveilleux. Il fut envoyé en cadeau au roi du Danemark parmi d'autres chevaux. Il s'agissait du plus beau de tous si bien qu'on ne le nourrissait « que du meilleur grain ». Lorsque le roi partit en guerre, il recommanda à sa femme de prendre bien soin de Bedeblack, mais la reine le priva de nourriture, l'empoisonna et tenta de le tuer. Le cheval s'enfuit, et le roi l'aperçut à son retour sur la rive. Le temps pour lui d'atteindre le rivage, Bedeblack était tombé, mort, sur le sable. Le cheval fut alors enterré avec tous les honneurs.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Helhest


(1) : Le duché de Schleswig (allemand : Herzogtum Schleswig ; danois : Hertugdømmet Slesvig ou Sønderjylland) a existé en tant que vassal du Danemark jusqu'à la guerre des Duchés, en 1864. La capitale était Schleswig. Durant le bas Moyen Âge, ce duché était nommé Jutland-du-Sud.
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MessageSujet: Re: CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE)   CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) I_icon_minitimeMer 21 Aoû - 20:22

HULDRES


Les huldres (également appelés hulderfolk en cas de pluriel indéfini et hulderfolket en cas de pluriel défini) sont un peuple d'êtres surnaturels issus du folklore norvégien


CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 56409-hultre-1
Representation d’une hultra par l'illustrateur, peintre et dessinateur norvégien Theodor Kittelsen



Huldra pourrait dériver du vieux norrois « huld », mentionné dans certains textes médiévaux de la mythologie nordique et synonyme de völva : les femmes voyantes des anciennes religions nordiques.
Hulden veut aussi dire « cacher » dans les langues germaniques, cela coïnciderait donc bien avec la légende des enfants cachés.



CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 533678-huldra-forsvant
Huldra Forsvant, tableau de l'illustrateur, peintre et dessinateur norvégien Theodor Kittelsen, qui est censé représenter un homme après le départ d'une huldre.


Origine
Une légende chrétienne raconte qu'un jour Dieu se rendit dans le chalet d'une femme, qui n'avait pu laver ses enfants qu'à moitié. Honteuse de leur saleté, elle cacha la moitié souillée au Tout-Puissant, qui déclara que toute la moitié souillée serait cachée à l'humanité. Les enfants devinrent alors huldres.

Le folklore les décrit comme semblables à des humains normaux, mis à part quelques différences variant selon le sexe de l'individu :
• les hommes huldres (ou huldu, huldrekall) sont dotés d'une force exceptionnelle, et sont en général assez agréables à regarder, en dépit de leur physionomie rustique. Au Moyen Âge, si un soldat norvégien mourait, on prétendait qu'un huldre prenait aussitôt sa place.
• les femmes huldres, ou huldras (mot qui dérive d'une racine norvégienne signifiant « couvert, caché ») sont ravissantes et aiment se travestir en bergères pour séduire les jeunes pâtres, qui sont toujours charmés (les huldres usent même parfois de musique pour ensorceler leur proie) avant de voir la queue de vache (ou de renard si la légende est suédoise et non norvégienne) qui dépasse des jupons de leur dulcinée (qui a généralement aussi le dos creux, ce qui donnerait une autre origine au nom de ces créatures puisque hul signifie « creux » ). S'ils acceptent cette infirmité, ils seront comblés car l'huldra se révèle presque toujours une épouse et une mère parfaite (il arrive cependant dans certaines légendes qu'elle décide de faire rôtir ses enfants). Dans d'autres légendes, il arrive qu'une huldre accepte la demande en mariage d'un humain à condition qu'il passe une épreuve pendant une période où ils seront séparés (cette épreuve peut consister à ne parler à personne de leur mariage prochain). Elle vérifiera le résultat au milieu de l'hiver. S'il ne le réussit pas, l'huldra repart, furieuse.


En dehors de la force incroyable des hommes-huldres et des talents d'ensorceleuses des huldras, ce peuple pouvait se rendre invisible, changer les humains en pierre ou les égarer ; quant à leur souveraine, la magicienne Huld, elle pouvait ressusciter les morts.

Croyances et rites populaires

Malgré leur image globalement bienveillante et inoffensive, les huldres se vexent parfois dans des récits où les humains ne respectent pas certains préceptes en leur présence.
Ainsi, lors de la messe de minuit, à Noël (ou Yule dans le Grand Nord), certains Norvégiens évitaient de rester chez eux, de peur de rencontrer les huldres qui assailleraient immanquablement leur maison dans le but d'y faire la fête.
Parallèlement, une coutume aujourd'hui disparue voulait qu'en posant les fondations d'une maison, les futurs occupants s'assurent qu'elle ne se trouvait pas au-dessus d'une des tanières souterraines des huldres. Pour ce faire, ils devaient dormir à l'emplacement où ils souhaitaient construire avec leurs outils pendant une nuit. Si le lendemain ils avaient fait de mauvais rêves ou si leurs outils étaient dispersés, ils devaient se garder de construire à cet endroit sous peine que les huldres ne s'introduisent dans le futur foyer pour y voler du bétail et des bijoux, voire la nourrice attachée à la famille s'ils avaient eux-mêmes des enfants en bas âge.
Pour repousser les huldres mécontents, leurs victimes pouvaient se servir, soit du feu, soit d'une Bible, soit d'eau bénite.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Huldres

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Les Huldres sont des créatures mythiques que l’ont trouve généralement dans les forêts, se rapprochant dans l’idée des elfes ou des trolls, à quelques différences près.
Tout d’abord, les Huldres sont majoritairement de forme humaine. Certaines légendes les disent plus petits que la moyenne, mais cela n’est pas forcément significatif.
Les hommes (Huldu) sont dotés d’une force considérable. Quant aux femmes (Huldra), leur beauté est connue pour envoûter n’importe quel homme.
Une seule chose permet de les différencier réellement de la race humaine : une queue de vache ou de renard qu’ils tentent de dissimuler pour se fondre dans la masse. Certains ajoutent un trou dans leur dos, comme on peut en trouver dans le tronc de certains vieux arbres. Ils peuvent avoir quelques pouvoirs, comme le fait de se rendre invisibles, de prendre certaines apparences plus attirantes ou de changer les gens en pierre. Ils ne parlent pas. Du moins pas comme nous. Mais ils leur arrive d’être télépathes.
Ils peuvent parfois s’amuser à jouer des tours aux humains, en cachant leurs outils ou en déplaçant le bétail, mais cela ne va jamais très loin car les Huldres sont apparentés aux Petits Peuples, des esprits ni bons, ni mauvais, qui font leur vie sans rien demander à personne mais refusent de se laisser marcher sur les pieds par un humain trop présomptueux.

Aussi faut-il respecter certaines règles lorsque vous vous baladez en forêt, comme faire attention où vous marchez ou encore ne rien détruire, au risque de subir une punition digne de ce nom.
Comme souvent dans ce genre de légendes, les histoires concernant les femmes sont beaucoup plus répandues. On les dit magnifiques, charmeuses, espiègles, dotées d’une longue chevelure soyeuse, tentant par tous les moyens de se faire épouser par un homme qui en vaille la peine.
Car les Huldres peuvent tomber amoureux d’un humain. Cela n’est pas rare. Et si la colère d’un Huldre peut être fatale, son amour une fois donné est indéfectible.
Certains racontent que les Huldras pourraient perdre leur queue en se mariant ou en entrant dans une église. Cependant, la perte de cet appendice n’empêche pas leur caractère bien trempé de refaire surface quand cela s’avère nécessaire. C’est pourquoi, même une fois mariées, il vaudrait mieux éviter de contrarier une épouse Huldre sous peine de sévères représailles mêlant douleurs atroces et mort cruelle.
A bon entendeur…
https://www.xenites.fr/wordpress/5422/les-huldres/


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https://encyclopediefantastique.wordpress.com/2018/07/15/la-huldre/
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KRAKEN


Le kraken ([krakɛn] ; transcription « krakenn ») est une créature fantastique issue des légendes scandinaves médiévales. Il s'agit d'un monstre de très grande taille et doté de nombreuses tentacules.

Dans ses rencontres avec l'homme, le kraken est capable de saisir la coque d'un navire pour le faire chavirer, le faisant ainsi couler et ses marins sont noyés et parfois dévorés.
Sa légende a pour origine l'observation de véritables calmars géants dont la longueur a été estimée de 13 à 15 mètres (40 à 50 pieds), tentacules compris. Ces créatures vivent normalement à de grandes profondeurs, mais ont été repérées à la surface et auraient « attaqué » des navires.



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Pieuvre géante attaquant un navire britannique au large des côtes d'Angola, par Pierre Dénys de Montfort (1810).


Légende

Bien que le nom kraken n'apparaisse jamais dans les sagas scandinaves, cette créature vient de Norvège. Il existe des monstres marins, le Hafgufa et le Lyngbakr, décrits dans l'Örvar-Odds Saga et dans le Konungs skuggsjá, œuvre norvégienne de 1250. Dans la première édition de son Systema Naturae (1735), Carl von Linné inclut, dans une classification taxonomique des organismes vivants, le kraken comme un céphalopode avec le nom scientifique de Microcosmus mais l'animal est exclu des éditions ultérieures. Le kraken a également été largement décrit par Erik Pontoppidan, évêque de Bergen, dans son Histoire Naturelle de Norvège (Copenhague, 1752-1753).

Les premiers contes, y compris celui de Pontoppidan, décrivent le kraken comme un animal « de la taille d'une île flottante » dont le vrai danger, pour les marins, n'était pas la créature elle-même, mais le tourbillon qu'elle engendrait après sa descente rapide dans l'océan. Toutefois, Pontoppidan décrit également le potentiel destructeur de l'immense bête : « Il est dit que, si elle attrape le plus gros navire de guerre, elle parviendra à le tirer vers le fond de l'océan »(Sjögren, 1980). Le Kraken a toujours été distingué des serpents de mer, également dans les traditions scandinaves (Jörmungand par exemple). l'une des première description est donnée par le Suédois, Jacob Wallenberg dans son livre Min son på galejan (« Mon fils sur la galère ») à partir de 1781 :
« … Le kraken est aussi appelé "crabe-poisson" et n'est pas, d'après des pilotes norvégiens, tellement énorme, tête et tentacules comprises. Il n'est pas plus grand que notre Öland (c'est-à-dire moins de 16 m)… Il reste à la mer, constamment entouré par d'innombrables petits poissons qui lui servent de nourriture et qui sont alimentés par celui-ci en retour : pour son repas, si je me souviens bien, écrit E. Pontoppidan, ne dure pas plus de trois mois, et trois autres sont ensuite nécessaires pour le digérer. Ses excréments nourrissent par la suite une armée de poissons, et pour cette raison, les pêcheurs sondent les fonds après son passage… Peu à peu, le kraken monte à la surface, et, quand il est à dix ou douze brasses de celle-ci, les bateaux ont mieux à sortir de son voisinage ou ils devront craindre leur destruction. Telle une île flottante, l'eau jaillissant de ses terribles narines forme des vagues spiralées autour de lui pouvant atteindre un grand nombre de miles. Peut-on douter qu'il s'agisse du Leviathan de Job ? »
— Jacob Wallenberg, Min son på galejan.


Selon Pontoppidan, les pêcheurs norvégiens ont souvent pris le risque d'essayer de pêcher près du kraken car la capture y est bonne. Si un pêcheur a une très bonne prise, ils ont l'habitude de transmettre cette information. Pontoppidan a également affirmé que le monstre est parfois confondu avec une île et que les cartes comportent des îles qui ne sont pas toujours présentes et qui étaient donc en fait le kraken. Pontoppidan a également raconté qu'une fois, un jeune spécimen du monstre est mort et s'est échoué à Alstahaug (Sjögren, Bengt, 1980).

Depuis la fin du XVIIIe siècle, le kraken a été décrits dans un certain nombre d'ouvrages, comme une grande créature ressemblant au poulpe, et il a souvent été affirmé que le kraken de Pontoppidan aurait pu être fondé sur des observations du calmar géant. Toutefois, dans les premières descriptions, la créature se rapproche plus du crabe que du poulpe et, en général, possède des traits qui sont associés aux grandes baleines plutôt qu'au calmar géant.

En 1802, le malacologiste français Pierre Denys de Montfort a reconnu l'existence de deux types de poulpes géants dans son Histoire Naturelle Générale et Particulière des Mollusques, une description encyclopédique des mollusques. Montfort a fait valoir que le premier type, le "kraken-pieuvre", a été décrit par les marins norvégiens et baleiniers américains ainsi que les anciens écrivains comme Pline l'Ancien. En effet, un passage de L'Histoire naturelle du Romain Pline l'Ancien (Ier siècle) narre également le cas d'un monstre marin à tentacules attaquant des réserves de poissons en saumure. La description correspond tout à fait à celle du kraken. Le deuxième type de bien plus grande taille, l'immense poulpe, aurait attaqué un bateau à voile de Saint-Malo, au large de la côte de l'Angola .

Montfort a osé la plus sensationnelle des revendications. Il a proposé que dix navires de guerre britanniques qui avaient mystérieusement disparu, une nuit en 1782 devaient avoir été attaqués et coulés par une pieuvre géante. Malheureusement pour Montfort, les Britanniques savaient ce qui était arrivé aux navires, démentant la révélation de Montfort [et que leur est-il donc arrivé ?]. La carrière de Montfort ne s'en est jamais remise et il est mort de faim, pauvre, à Paris vers 1820 (Sjögren, 1980). Pour la défense de Montfort, il convient de noter que beaucoup de sources décrivant le « poulpe-kraken » ont probablement décrit le véritable calmar géant, prouvant ainsi son existence en 1857.

En 1830, peut-être conscient du travail de Montfort, Alfred Tennyson a publié un célèbre poème intitulé The Kraken (essentiellement un sonnet irrégulier), qui diffuse l'histoire du Kraken en anglais. Le poème, dans ses trois dernières lignes, porte également des similitudes avec la légende du Leviathan, un monstre marin, qui doit remonter à la surface à la fin des jours.

La description de Tennyson a apparemment influencé Jules Verne qui imaginait l'antre du fameux calmar géant de Vingt mille lieues sous les mers de 1870. Verne fait aussi de nombreuses références au Kraken et à l'évêque Pontoppidan, dans son roman.
L'évolution ultérieure de l'image du Kraken remonte au Kraken de la culture populaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kraken
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MARA


Mara ou Marh est un esprit malfaisant de la mythologie nordique et du folklore scandinave et germanique, qui perturbe le sommeil et provoque les cauchemars.

La mara est capable de se dématérialiser pour voyager entre les dimensions, mais aussi de passer par une serrure ou sous une porte afin de trouver une personne endormie à importuner. Elle s'assoit alors sur le buste de sa victime impuissante, endormie et incapable de se défendre, pour provoquer toutes sortes des cauchemars. Le poids de la mara pouvait aussi donner des difficultés à respirer, voire des suffocations.


CREATURES DU FOLKLORE NORDIQUE (SCANDINAVE) 976092-mara
[/color=#99ccff]Le Cauchemar, Johann Heinrich Füssli.[/color]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cauchemar_(folklore)





La mara pouvait aussi chevaucher en laissant ses montures exténuées et couvertes de sueur au matin. Parfois, elle tirait les cheveux de la bête ou de sa victime humaine, provoquant calvities et démangeaisons. Les arbres pouvaient eux aussi souffrir des mara qui leur arrachaient les branches et les feuilles. D'ailleurs, les petits sapins côtiers sont connus en Suède sous le nom de « martallar », qui signifie sapins de mare.

L'Ynglinga saga de Snorri Sturluson mentionne les maras :
« Il fut pris d'une torpeur et se coucha pour dormir, mais il n'y avait pas longtemps qu'il dormait, qu'il hurla et dit que la Mara le foulait aux pieds. Ses hommes se précipitèrent pour l'aider ; mais lorsqu'ils lui saisissaient la tête, elle lui foulait les jambes de telle sorte qu'elles se brisaient presque, et lorsqu'ils lui saisissaient les jambes, elle lui étouffait la tête, si bien qu'il en mourut »
— Régis Boyer, Le monde du double, la magie chez les anciens scandinaves

« Celui qui dort sur le dos est parfois étouffé par des esprits dans l'air qui le harassent de toutes sortes d'attaques et de tyrannies et lui détériorent si brutalement le sang que l'homme gît fort épuisé, ne parvient pas à se ressaisir et pense que c'est la mara qui est en train de le chevaucher »
— Livre suédois du XVIe siècle


Dans la tradition scandinave, la chevauchée s'applique par tradition aux sorcières, notamment la mara, être féminin qui chevauche les gens ou animaux pendant leur sommeil.
Dans la mythologie scandinave, profondément magique, la chevauchée s'inscrit dans le langage : chevaucher le soir (kveldrídha), chevaucher dans le noir (túnrídha), chevaucher sous forme de troll (trollrídha), rídha signifiant « chevaucher ». Selon Régis Boyer, par chevauchée il faut entendre capter et domestiquer le Hugr à des fins hostiles. Or le Hugr est un principe actif universel qui peut parfois être capté par des gens malveillants pour produire des effets nuisibles. Le Hugr se matérialise alors à des fins utilitaires et provoque notamment des maladies, riska, contraction de ridska (de rídha, « chevaucher »).


https://fr.wikipedia.org/wiki/Cauchemar_(folklore)
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NISSE


Un nisse ou tomte est une petite créature humanoïde légendaire du folklore scandinave, comparable au lutin français. Celui-ci s'occupe des enfants et de la maison du fermier, et les protège contre la mauvaise fortune, en particulier la nuit, pendant que les occupants sont endormis.
Tomte est le nom habituel en suédois ; tonttu en finnois ; nisse en danois ; nisse en norvégien.


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Représentation moderne d'un nisse.


Le nisse est souvent représenté comme un petit homme âgé, dont la taille varie de quelques dizaines de centimètres à la moitié de la taille d'un homme adulte. Il porte souvent une grosse barbe, et est vêtu avec une tenue de travail de paysan.
Cependant, il existe des histoires folklorique où il est décrit comme un « changeur de forme », capable de prendre une taille bien plus grande que celle d'un homme adulte. Dans d'autres contes, le nisse serait capable d'avoir un simple œil cyclopéen. Puisque le nisse est censé être capable d'illusions et de se rendre lui-même invisible, les descriptions sont en général peu susceptibles de fournir des descriptions précises et détaillées de son apparence.


VISION MODERNE : LE JULENISSE


À partir des années 1840, le nisse des fermes est devenu le porteur des cadeaux de la fête de Jul, associée à Noël dans les pays scandinaves, et s'est ensuite appelé Julenisse (parfois traduit en « lutin de Noël »). En 1881, le magazine suédois Ny Illustrerad Tidning publia le poème Tomten de Viktor Rydberg, où le tomte, seul éveillé pendant la nuit froide de Noël, considère les mystères de la vie et de la mort. Ce poème comportait la première illustration par Jenny Nyström de ce personnage légendaire de la tradition suédoise, qu'elle a transformé en bonhomme amical à la barbe blanche et aux habits rouges, lié depuis à Noël. Peu après, et évidemment influencé par l'image naissante du père Noël, aussi bien que par la nouvelle tradition danoise, une variante du nisse appelé Jultomte en Suède et Julenisse en Norvège, commença à apporter les cadeaux de Noël en Suède et en Norvège, au lieu de la traditionnelle Julbock (« Chèvre de Jul »).

« Le froid de la nuit de la mi-hiver est dur,
les étoiles scintillent et tremblotent.
Tous endormis dans la ferme isolée
profondément à minuit.
La lune parcourt sa trajectoire silencieuse,
la neige brille de blanc sur pins et sapins,
la neige brille de blanc sur les toits.
Seul le tomte est éveillé. »



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Julbocken, par John Bauer (1912).


Graduellement, le mercantilisme l'a fait de plus en plus ressembler au père Noël, mais le Jultomte suédois, le Julenisse norvégien, le Julemand danois (comme dénommé le plus souvent aujourd'hui) et le Joulupukki finnois (la « chèvre de Yule », bien que ses attributs animaux aient disparu) sont toujours liés aux traditions de la culture locale : il ne vit pas au Pôle Nord, mais plutôt dans une forêt environnante, ou pour les Danois, il habite au Groenland, et en Finlande, il habite en Laponie.



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http://www.jka-bsk.org/nisse.html


Il ne descend pas par la cheminée, mais arrive par la porte, donnant directement les cadeaux aux enfants, comme le faisait la chèvre de Yule ; il n'est pas extrêmement gros ; et même s'il monte parfois de nos jours dans un traîneau tiré par des rennes, ces derniers ne volent pas — et certains Suédois lui déposent encore au-dehors un bol de gruau la veille de Noël. Il est encore souvent représenté sur les cartes de Noël ou les décorations de maison et de jardin comme le « petit lutin » peint par Nyström, souvent accompagné par un cheval ou un chat, ou chevauchant une chèvre, ou dans un traîneau tiré par une chèvre, et pour beaucoup de Scandinaves l'idée ancienne du « nisse de ferme » survit toujours, ne fût-ce que dans l'imagination et la littérature.



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VALRAVEN


Un valraven ou valravn est, dans le folklore danois, un corbeau surnaturel décrit comme le corbeau des tués. Il apparait dans les chants traditionnels danois, où il est décrit comme la transformation d'un corbeau qui consomme les corps des morts sur le champ de bataille. Après avoir dévoré le cœur d'un enfant, il prend la forme d'un chevalier ou d'une créature mi-loup mi-corbeau.



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Un Valraven sous forme hybride, dessin au crayon numérisé sous GIMP

Selon le folklore danois de la fin des années 1800, lorsqu'un roi ou un chef de guerre est tué dans une bataille et n'est pas enterré immédiatement, les corbeaux viennent et le dévorent. Cet acte les transforme en valraven. Le valraven qui a mangé le cœur du roi acquiert toute la connaissance de l'homme et peut alors accomplir des actes d'une grande malveillance, comme amener les gens à se perdre et utiliser des pouvoirs surhumains qui font de lui le plus terrible des animaux.
Selon d'autres textes, le valraven est décrit comme une âme tourmentée cherchant la rédemption. Il parcourt le monde en volant de nuit (jamais le jour) et ne peut se libérer de sa condition animale qu'en buvant le sang d'un enfant. Une chanson traditionnelle danoise décrit comment, après avoir refusé des richesses inimaginables, un valraven passe un accord avec une jeune fille vierge en lui promettant de l'amener à son fiancé en échange de son fils premier-né. La jeune femme accepte et le valraven l'emporte, la dépose puis s'enfuit à tire d'ailes. Avec le temps, le jeune couple a un enfant, le valraven reparait alors et demande à la jeune femme si elle se souvient de sa promesse. Il emporte l'enfant, perce sa poitrine avec son bec et se gorge du sang contenu dans le cœur de l'enfant. Aussitôt, il se transforme en chevalier. D'autres légendes décrivent les valraven comme des monstres mi-loup mi-corbeaux2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Valraven



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